Le Deva Resort & Spa, le premier Sheraton de Nouvelle-Calédonie

Face aux eaux turquoise du lagon, le 5 étoiles a ouvert le 1er août dernier sur la côte ouest de Grande Terre. La première pierre ce nouvel hôtel du groupe Starwood avait été posée en 2009.

Publié le 25 novembre 2014 à 17:22

La province sud, propriétaire des 7 800 m² du domaine de Gouaro-Deva, Bourail, la commune voisine, et les onze clans du territoire ont décidé d'écrire une nouvelle page du tourisme durable de Nouvelle-Calédonie en bordure d'un lagon classé patrimoine mondial de l'Unesco et d'une vaste réserve naturelle. La première étape de ce projet sans précédent se finalise : ouvert le 1er août dernier, le Sheraton Deva Resort & Spa, 5 étoiles conçu par l'architecte Rick Wallley, compte deux restaurants, un bar et 180 chambres luxueuses, 60 en bungalow côté lagon et 120 réparties dans 17 bâtiments de deux étages côté montagne. Toutes disposent du lit signature Sheraton Sweet Sleeper Bed, d'un téléviseur, du wifi, de terrasses privatives et de salles de bains spacieuses avec douche et baignoire séparées. Du grand confort donc dans un lieu hautement préservé, où gambadent les cerfs la nuit venue.

L'établissement, dirigé par Thomas Schwall, dispose de la plus grande piscine extérieure de Nouvelle-Calédonie et d'un Kids Club pour les 2-12 ans, tout aussi unique sur le territoire. Le spa Deep Nature by Algotherme, pour l'instant provisoire, dispensera ses soins sur 750 m² dès janvier. Quant au golf, un 18 trous (PAR 72) dessiné par l'Américain Pet Dye sur 6 700 m², il sera finalisé en février 2015, mais un parcours partiel de 9 trous ouvre fin 2014. Coût total du resort : plus de 92 M€.


Un tiers du personnel issu du territoire

"Il s'agit d'un vrai projet de développement durable", explique le directeur. Dès le lobby, le ton est effectivement donné : coiffé d'une charpente en bois couverte de paille (27 mètres, soit la plus haute du pays), l'accueil de l'hôtel revisite l'histoire locale, avec en son coeur un inévitable espace à palabre. Situé à 15 minutes d'un lieu hautement historique où eu notamment lieu la bataille du chef Kanak Ataï, le site a fait l'objet de recherches archéologiques pendant un an et sa nature reste très préservée. "Toutes les plantes choisies sont endémiques, y compris les graines pour le golf", détaille Thomas Schwall. Et tout est réalisé en accord avec les clans du territoire, après quelquefois de longues discussions. "Il a fallu 18 mois de palabre pour parvenir à abattre un banian sur le green", confirme Sonia Barket Babois, présidente de la société des hôtels de Deva.

Pour un arbre abattu sur le chantier, dix seront replantés.
Étalé sur cinq ans, ce programme de reboisement coûtera plus de 226 000 €. Enfin, un lourd programme de formation du personnel, au tiers issu du territoire, a été engagé pour ouvrir l'établissement. L'effectif qui compte 110 personnes pour l'instant, devrait atteindre 140 permanents (et quinze de plus pour le golf) en 2015. Mais ce Sheraton est la première pierre d'un immense domaine touristique : doivent également s'y construire un centre de vacances, un site culturel, un centre hippique, un réseau de sentiers sur terre et sous l'eau... Le premier sentier sous-marin ouvre le 2 décembre.


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Publié par Nathalie RUFFIER



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