La réouverture de la Mamounia est un succès
Suivre les commentaires Poser une question
Ajouter un commentaire Partager :
Un an après sa réouverture le 29 septembre 2009, la Mamounia n’ a rien perdu de son aura auprès des touristes. Retour sur une réussite avec Denys Courtier, bras droit de Didier Picquot, directeur général de l’hôtel.

“La Mamounia restera toujours la Mamounia”, déclare non sans fierté Denys Courtier. Un an après sa réouverture, l’hôtel affiche 53 % de taux d’occupation avec un prix moyen qui s’élève à 650 €, alors que la dépense moyenne par jour (restaurant, spa inclus…) tourne autour de 1 000 € par personne. “Non seulement nos visiteurs sont revenus, mais pour 20% d’entre eux, ce fut plusieurs fois au cours de l’année.” Les nationalités les plus représentées sont toujours les Français (23 % des clients), les Américains (12 %), la Grande-Bretagne (10 %). “Enfin, et c’est un phénomène nouveau à la Mamounia, précise le directeur adjoint, les Marocains sont également très bien représentés avec 5% de la clientèle de l’hôtel.”
Système d'accueil sophistiqué
D’après Denys Courtier, les dessertes aériennes sont assurées le plus souvent par des compagnies low-cost, ce qui pose problème pour de nombreux marchés comme la Grande Bretagne, l’Italie ou encore l’Allemagne. En revanche, dès qu’une nouvelle liaison se met en service, les clients affluent. Ce fut le cas de la toute nouvelle ligne Lisbonne –Marrakech assurée par la TAP Airlines qui a ainsi attiré non seulement une clientèle portugaise, mais aussi brésilienne, peu présente jusque-là au Maroc. La Mamounia a d’ailleurs prévu un système d’accueil sophistiqué pour ses clients : un lounge dessiné par Jacques Garcia, sur le modèle d’un salon de la Mamounia a été installé dans l’aéroport. “Nous avions déjà un service de limousine à l’aéroport mais ce salon permet d’attendre dans les meilleures conditions”, précise Denys Courtier.
Offre multiple
Enfin, la transformation de l’hôtel par Jacques Garcia a été bien perçue par les clients qui apprécient pour sa valorisation de l’artisanat marocain au travers des matériaux et des objets. Dans ce nouveau décor, l’offre multiple - quatre restaurants, cinq bars, un magnifique spa, un pavillon dédié au sport et fitness et deux cours de tennis en terre battue, un jardin de 8 ha - en fait aussi une destination à part entière. Les clients, qui restent en moyenne 3,6 nuits, sortent donc rarement de l’hôtel.
Enfin, l’année devrait se terminer aussi bien qu’elle a commencé. L’hôtel affiche complet tous les week-ends et les prévisions pour l’année 2011 s’annoncent remarquables.
Évelyne de Bast |
Derniers commentaires
Un plan saisonnier pour pallier la pénurie de personnel dans le tourisme
L'Ambroisie change de propriétaire
Après deux années difficiles, l'activité affaires reprend des couleurs
Benoît Vidal ferme son restaurant doublement étoilé Michelin
A quoi sert le Resto-Score