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Award du meilleur développeur pour le vice-président de Rezidor

Hôtellerie - mercredi 17 novembre 2010 17:15
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RUSSIE Le norvégien Arild Hovland a été récompensé pour les nombreuses ouvertures d'hôtels qu'il a effectuées dans la zone russe.



En 2010, Arild Hovland a été consacré meilleur hôtelier développeur de la région Russie et États de l’ex-Union soviétique. Une juste récompense pour celui a n’a pas ménagé sa peine, en ouvrant 17 hôtels en 6 ans, et qui annonce encore un rythme d’ouverture de 10 hôtels par an.
La croissance de Rezidor a été l’une des plus rapides de Russie. L’ouverture d’un bureau local sous la direction du norvégien Arild Hovland il y a six ans a favorisé son insertion dans le pays. Associé à Kurt Ritter, il a permis l’ouverture de 17 établissements, dont le fameux Radisson Royal Moscou, un des fleurons du groupe, réalisé dans l’un des ‘Seven Sisters’ (les 7 bâtiments russes ioniques). L’hôtel de 505 chambres et suites de luxe, d’une hauteur de 260 mètres, doté entre autres d’une piscine olympique, “ a représenté un montant d’investissements annoncé de 300 M$ étalé sur 3 ans, avec un prix d’achat du bâtiment de 270 M$ annoncé également”, détaille Arild Hovland.
Pour faire aboutir toutes ces ouvertures, le groupe Rezidor a dû adopter une stratégie d’intégration “Quant nous avons ouvert le bureau, nous étions deux, confie Arild Hovland, aujourd’hui, nous sommes 30”. Hormis une localisation exceptionnelle, à deux pas de la Place Rouge, Rezidor a intégré tous les services nécessaires à un investisseur. “Nous pouvons lui proposer toute la palette de services, comme un véritable package, qu’il s’agisse des financiers, des designers, des formateurs. L’ensemble de ces équipes nous a permis de remporter de nombreux contrats”, ajoute-t-il.
Pour Arild Hovland qui navigue en Russie depuis 1995, la Russie a beaucoup évolué. “ Après une période d’euphorie, la situation s’est beaucoup dégradée en 2009, le prix des terrains a chuté, celui de la construction aussi, et il était beaucoup plus difficile de trouver des financements. Avant la crise, par exemple, il fallait posséder 40 % de capitaux propres pour 60 % d’emprunt, en 2010, les contrats se négocient sur du 50/50.”
Grâce à son organisation, Rezidor a su se positionner toujours très en amont sur les projets hôteliers. “Il est indispensable d’être directement en liaison avec les investisseurs dès le début du projet, cela nous permet d’intervenir avec nos équipes et  de réduire les temps de construction, donc d’économiser sur l’investissement. Avec notre logistique toutes nos réalisations sont rentables. En Russie & CI, nous pouvons dégager a un Growth Operating Profit (GOP) de l’ordre de 60 % quand les hôtels européens en dégagent 35 %. Le coût de la main d’œuvre, ainsi que celui du foncier, moins cher, nous aident beaucoup”, ajoute-t-il.
Évelyne De Bast

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