La Lozerette : raffinement et confort pour un tourisme durable
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Cocurès (48) L’hôtel-restaurant est une institution. Le bon vivre et l'hébergement champêtre sont la clé du succès d'une maison dirigée par des femmes depuis trois générations.

L'une 20 des chambres de La Lozerette.

Sandrine Vidal, la pâtissière, et Jorge Borges, le chef.
Pierrette Agulhon a pris le relais en 1990. "C'est en 1926 que ma grand-mère ouvre à Cocurès, entre le Mont-Aigoual et le Mont-Lozère, un restaurant, qui était aussi un bar-tabac. Quatre ans plus tard, c'est la création de quatre chambres. En 1955, ma mère lui succède jusqu'en 1981, date de mon arrivée avec l'une de mes soeurs qui était en cuisine. Moi, je m'occupais de la gestion de l'hôtel", affirme-t-elle. Près de vingt ans plus tard, l'hôtel compte 20 chambres, offre raffinement et confort, maintient une qualité d'accueil provinciale, conviviale, et s'est engagé dans une démarche écologique pour un tourisme durable. "Aujourd'hui, plus que le rapport qualité-prix, c'est la notion de plaisir et le respect de l'environnement que nos clients sollicitent", souligne Pierrette Agulhon.
Une cuisine de terroir et de partage
Au bord du Tarn, à 5 kms de Florac, la vie s'écoule paisiblement et La Lozerette n'a aucune difficulté pour trouver des cuisiniers d'autant que le chef est salarié à l'année même si l'établissement est fermé trois mois par an. "Les chefs quittent La Lozerette lorsqu'ils s'installent à leur compte", dit fièrement Pierrette Agulhon. Depuis quatre ans, c'est Jorge Borges, âgé de 31 ans, qui est aux fourneaux, aidé par une pâtissière, Sandrine Vidal, ancienne diplômée d'arts plastiques. "La cuisine de La Lozerette, c'est celle que j'ai envie de partager, qui représente le terroir d'ici", dit la maîtresse des lieux. "Nos produits ont de la saveur. Pourquoi aller chercher alors ceux qui viennent d'ailleurs ?", précise Jorge Borges. On y sert truite, omble chevalier, agneau, veau, charcuterie, Pélardon et châtaigne de Lozère. Pierrette Agulhon est aussi une sommelière avisée : dans les années 1990, elle réalisait les accords mets et vins pour Cuisine et vins de France. Et n'a jamais pour autant songé travailler ailleurs. "On ne ressent pas la solitude dans les Cévennes. On sait gérer notre isolement. On a été élevé dans ce contexte".
Bernard Degioanni |
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