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En juillet, le bilan hôtelier n’est pas très gai, annonce Deloitte

Hôtellerie - mardi 1 septembre 2009 15:48
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La note mensuelle consacrée par le cabinet Deloitte aux performances hôtelières dresse un constat pessimiste pour les établissements français en juillet 2009. Même si quelques signes rassurants subsistent.



“Les résultats de l’été s’annoncent moroses pour l’ensemble des hôteliers français”, préviennent d’emblée les experts du cabinet Deloitte dans leur note mensuelle consacré aux performances hôtelières. Pour le mois de juillet 2009, le repli généralisé des RevPAR se confirme un peu plus. C’est l’agglomération de Rouen, relève Deloitte qui connaît la contraction la plus sévère (entre 20 et 40 % selon les établissements).

L'hôtellerie économique se défend bien

C’est dans le sud-est de la France que se retrouvent les villes les plus résistantes au cycle baissier : Aix-en-Provence, Montpellier et Avignon. Tirée par l’affluence liée à son festival, cette dernière a connu des taux de fréquentation record (94 % sur un total de 133 000 places).

Plus globalement, en province, note l’étude, les initiatives touristiques et culturelles qui se sont multipliées cet été (Citypass à Rennes, biennale d’art contemporain à Nantes, animations gratuites à Lyon…) “se retrouvent peu dans les chiffres de fréquentation des hôtels”. “Seuls les hôtels économiques (0 et 1 étoile) ont vu leur RevPAR progresser”, ajoute Deloitte, qui constate que “les vacanciers ont limité leurs dépenses et se sont visiblement tournés vers des hébergements alternatifs (locations, campings, chambres d’hôte) dont les prix sont souvent inférieurs”.

Recentrage sur le centre de Paris
L’Ile-de-France, elle, connaît un recentrage sur la capitale, “particulièrement visible dans l’hôtellerie milieu de gamme”, avec des 2 et 3 étoiles aux taux d’occupation frôlant les 80 %. Même si de manière générale, “les hôteliers de la capitale ont toutefois dû concéder des tarifs inférieurs”. Conséquence de cette migration des vacanciers vers le centre, “les baisses cumulées de la fréquentation et des prix moyens ont fortement pénalisé” les hôtels de la petite et moyenne couronne.

Sur Paris centre, en catégorie 4 étoiles, “seuls les hôtels les plus haut de gamme ont tiré leur épingle du jeu en juillet 2009” (hausse de près de 5% de leur RevPAR), tandis que les 4 étoiles standard et les 4 étoiles de charme, relève encore la note de Deloitte, ont “souffert du repli des clientèles étrangères”

Pour la Côte d’Azur, le verdict est sans appel : “La demande s’est effritée sur l’ensemble des catégories” malgré des niveaux d’activité élevés (70 % de taux d’occupation). Monaco connaît en outre un effondrement du côté de la clientèle de son hôtellerie 4 étoiles supérieure (- 17 % du taux d’occupation).

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