La saga sur la vente des hôtels Concorde entre Starwood et JJW se poursuit
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75 - Paris Elle fait aujourd’hui l’objet d’une procédure devant le tribunal de commerce avec une mise en référé en date du 31 juillet, entre le groupe Starwood Capital et JJW, le groupe du cheikh saoudien al-Jaber.
Le feuilleton de l’été sur la vente des hôtels Concorde n’est pas près de s’arrêter si l’on en croit l’avocat de JJW, Maurice Lantourne : “Nous persistons dans notre volonté d’acheter les hôtels Concorde.” En septembre 2008, JJW signe une promesse de vente à Starwood Capital concernant le rachat de huit établissements provenant du portefeuille de l’ex-famille Taittinger, pour un montant de 1,5 milliard d’euros.
Il s’agit de l’hôtel du Louvre, du Concorde Lafayette Porte Maillot, du Concorde Montparnasse, du Lutétia, de l’hôtel de la Paix à Genève, du Martinez à Cannes, du Massalia à Marseille et du Palais de la Méditerranée à Nice, ainsi que du restaurant parisien Le Grand Véfour. Pour confirmer cette promesse de vente, considérée comme un accord d’exclusivité, JJW verse 50 millions d’euros à Starwood. Or, selon Maurice Lantourne, “Starwood n’aurait pas, à cette date, inscrit pas dans ses registres l’exclusivité de l’accord passé avec JJW, ce qui aurait permis de rendre publique la transaction.”
Au mois de mars dernier, Starwood décide d’annuler l’accord d’exclusivité avec JJW, au motif que ce dernier a failli à ses obligations (l’apport de 100 M€ supplémentaires au groupe). Il confie donc la vente à deux cabinets de conseil immobilier, CB Richard Ellis et Jones Lang Lasalle.
Des repércussions importantes pour le Crillon
Cette décision est aujourd’hui contestée par JJW, qui déclare par l’intermédiaire de son avocat “qu’il portera l’affaire devant le tribunal en septembre pour réclamer la restitution des 50 M€, ainsi que des dommages et intérêts”.
De son côté, le groupe Starwood affirme que c’est à son initiative que l’affaire a été portée devant le tribunal de commerce le 28 juillet et qu’il est heureux de voir que le référé ne fait pas allusion à l’exclusivité dans la vente des hôtels.
Ce sera donc au juge du tribunal de commerce de trancher, les conclusions de l’affaire devant intervenir dans un délai de un an au minimum. Pour les hôtels, cette décision devrait avoir un certain nombre de répercussions, que ce soit vis-à-vis des employés que pour des travaux de rénovation annoncés. Cela peut s’avérer à terme très pénalisant pour le Crillon, tous les palaces de Paris ayant déjà réalisé le renouvellement total de leurs équipements, le dernier en date étant celle du Bristol qui sera présentée en septembre. Sans compter avec l’ouverture de palaces ‘new look »,en 2010 et 2011.
Évelyne de Bast |
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