L'art loge à l'hôtel au Domaine des Andéols

Saint-Saturnin-lès-Apt (84) Dix nouvelles suites en projet pour ce ‘hameau’ de Châteaux & Hôtels Collection, créé par Olivier Massart au cœur du Luberon.

C’est un lieu d’art et de charme au cœur du Luberon, près de Gordes et Roussillon. Inédit, atypique, il compte parmi ‘les Maisons’ d’Alain Ducasse en Provence. 24 hectares de terres, vignes, oliviers (1 200), verger, potager, jardins, fontaines, murets de pierres sèches... Mais cette Provence à la Giono ne ‘provençalise’ pas. L’ancien hameau agricole de la famille Massart vit une nouvelle vie depuis qu’Olivier Massart et son épouse Patrizia ont transformé neuf maisons en univers d’art contemporain et l’ont ouvert à la clientèle en 2003.

Maison de Toujours, de l’Artiste, des Amoureux, Maison blanche, Maison rouge, des Cascades, des Lointains... aucune n’est semblable aux autres. Œuvres d'Andy Warhol, Yves Klein, Mies Van Der Rohe, Andrée Putman, Gérard Garouste, Philippe Stark, Eero Saarinen, Jean-Loup Sieff, Marcel Breuer... Meubles, objets, photos, sculptures... Partout des idées, du mouvement, des formes, des couleurs. Créateur d’événements, fondateur et aujourd’hui directeur de la Mode en Images, agence événementielle spécialisée depuis 1981 dans le luxe et la mode (défilés Saint-Laurent, Galliano, Kenzo, Gaultier, Paco Rabanne, Coupe du Monde de football, show pour les JO de Pékin...), Olivier Massart a fait de son hameau natal un lieu de culture et de voyages aux chambres de collection, à partir de 260 €.
 

Cuisine ‘cuisinée’ et concept écologique

Un domaine aux airs ‘d’hôtel atelier’ avec piscine, spa, hammam, salle de relaxation, bibliothèque, ‘bories’ à la végétation de bambous... Les Andéols, qui emploie 45 personnes, dont 15 permanents, est aussi une table heureuse où cuisine du produit et esprit du terroir actualisés trouvent toute leur place. Après le catalan Albert Boronat i Miro puis Julien Dumas, Alain Richard, ancien, notamment, de Bruno Cirino, propose cette année une ‘cuisine cuisinée’ chère à Ducasse : tarte de légumes à la coriandre, agneau du Luberon rôti/confit et légumes mijotés, pigeonneau fermier rôti aux olives et pommes de terre cocotte, melon de Cavaillon, sorbet calisson et biscuit aux agrumes... En trois menus - 39, 49 et 59 € - cette goûteuse cuisine d’auberge s’épanouit dans la salle aux grands miroirs ou sur la terrasse aux oliviers hors d’âge. Avec cette nouveauté : les pique-niques au jardin, à midi sous le platane géant, image champêtre pour bastide recomposée.

Le Luberon ne s’épuise pas à la fin de l’été et des forfaits ‘Une saison haute en couleurs’ proposent séjours de deux nuits pour 2 personnes en junior suite avec petit déjeuner, déjeuner et dîner, dégustation des vins des Côtes du Luberon et cadeau surprise à partir de 779 € (valable du 1er septembre au 15 novembre 2009). Et un nouveau projet fait rêver Les Andéols. Dans cette nature revisitée, Olivier Massart a déjà les plans de son concept écologique de dix suites, qui seront quasiment invisibles, intégrées à flanc de colline, au pied du hameau et de sa piscine et dont l’ouverture pourrait être effective en 2011. Une autre modernité qui n’attend qu’un feu vert officiel pour que Les Andéols prennent une nouvelle dimension.