Lecoq-Gadby, brut de pomme
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Rennes (35) Lecoq-Gadby vient d’ouvrir son nouvel hôtel entièrement conçu en Haute Qualité Environnementale (HQE). Une première avec spa et piscine intégrés.

Piscine intérieure Lecoq-Gadby

Suite hôtel Lecoq-Gadby
Comment un établissement de cette qualité ose-t-il proposer 14 chambres - 8 chambres déclinables en 4 appartements, 2 junior suites, 2 suites et 2 chambres - de 190 à 350 € avec, au mur, les panneaux de bois brut, chevrons et boulons apparents ? Pensez développement durable, comme dans ce livret laissé aux clients “où nous leur expliquons toute la démarche de l’établissement et ils comprennent”, témoigne la propriétaire de ce 4 étoiles rennais, Véronique Brégeon, décidément à la pointe de l’innovation et du bien-être. Exit le minibar, “source de nuisance sonores, de consommation d’énergie...” Exit le linge à foison demandé par Hotelcert. “Nous mettons le même nombre de serviettes, mais une partie dans la salle de bain et l’autre dans un petit meuble.” Exit également les produits d’accueil, non-recyclables. “Nous demandons aussi à la clientèle de trier ses déchets.” Même la salle de jeux pour les enfants comporte des jouets en bois. Et tout le monde suit, sans sourciller, d’autant que la décoration, toute en nuance et personnalisée à chaque chambre, signée Mathilde Brégeon, est idéalement intégrée à la maison. Des meubles chinés çà et là et entièrement rénovés (et donc recyclables), des salles de bain en ardoise brute...
Premier spa développement durable
Voilà le nouvel ensemble de chez Lecoq-Gadby signé de l’architecte Emmanuel Hochart. Des panneaux en bois brut assemblés sur place, des panneaux phovoltaïques sur le toit couvrant 60 % des besoins globaux, 18 m3 d’eau de pluie récupérée pour les chasse d’eau, les arrosages... Et surtout, le premier spa développement durable où Véronique Brégeon décline sa gamme cosmétique écologique et cosmétique à base de pomme, IsB. Un concept bientôt diffusé dans d’autres établissements. Le tout pour un investissement de 2,6 M€ (surcoût de 30 %) et un investissement humain unique. Véronique Brégeon confiant même avoir “pensé vendre, il y a 3 ans. Mais lorsque j’ai vu la passion du personnel pour ce nouveau projet, j’ai continué. Ces 5 années ont redonné du sens à mon métier”. Tout est dit !
Olivier Marie |
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