Erasmus+… Des élèves de Dampierre à Dublin, en MOBInov

A Valenciennes, des lycéens restaurateurs du Lycée Professionnel Dampierre se rendent en mars 2019 à Dublin pour leur stage de fin d’études ; le financement a été rendu possible par la nouvelle région des Hauts de France, via son projet MOBInov qui fédère les initiatives ERASMUS+ professionnelles lycéennes de la région.

MOBInov est une voie d’accès au financement Erasmus+ pour les résidents de la région Hauts de France en demande de mobilité à l’étranger dans l’Union Européenne.

Certes, déposer un dossier numérisé directement à l’agence de Bordeaux paraîtrait plus simple mais les contraintes sont nombreuses : créneaux serrés de dates butoir, attente longue d’une notation du dossier, déception probable si la note est insuffisante pour l’attribution d’une aide.

Une alternative est de passer par un consortium, une entité qui accueille plusieurs projets Mobilité dans son giron afin de les présenter elle-même à Erasmus+.

C’est ce qu’a entrepris Dampierre cette fois-ci.

« Et, viva l’étranger, comme dans le film L’Auberge espagnole ! » Pour Catherinne Fournier Professeur D.N.L. Mathématiques-Anglais au lycée Dampierre.

Pas exactement, en fait ! Erasmus+ n’ouvre pas uniquement à l’Espagne ou à l’enseignement supérieur ! Erasmus+ ouvre à une Union Européenne étendue et qui englobe tout curriculum.

« Du coup, la Grande Bretagne, c’est gagné ; on peut toujours postuler, non ? » Rajoute t-elle. Pas vraiment, et Dampierre en fait d’ailleurs les frais, comme beaucoup. Après une mobilité réussie à Edimbourg (Ecosse) en 2016, le Brexit est passé par là… Aucun accord n’a été conclu depuis entre le Royaume Uni et l’Union Européenne… En mars 2019, c’est la fin des mobilités Erasmus+ au Royaume Uni, et pour un certain temps…

Si bien que Dampierre part en 2019 à Dublin (République d’Irlande) : 5 élèves de Terminale Restauration (Cuisiniers et Serveurs), volontaires et prêts à exporter notre culture française.

Floryn C., Thomas B., Cyprien D., Thomas H. et Paul M. n’auront pas tous 18 ans en mars ; qu’à cela ne tienne ! La perspective d’une expérience radicalement différente, valorisante pour métier, culture et langue anglaise est un moteur de choix. Quatre semaines financièrement aidées, avec intégration d’équipes hôtelières de qualité et hébergement en famille d’accueil ont su séduire parents et élèves. La partie n’était pourtant pas gagnée d’avance et ce, malgré les cours dispensés en transversalité, notamment en Mathématiques-Anglais, version light, depuis la classe de 2^nde professionnelle.

« Toujours est-il, Dublin nous voilà ! Et nous comptons bien faire le plein de Cranberries ! U2 ? » conclut-elle.

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