Les leviers retenus bousculent un certain nombre de codes mais les auteurs du rapport semblent déterminer à faire avancer un chantier qui n'est pas nouveau mais demande une volonté commune des acteurs. En premier lieu, faire en sorte d'abord que l'orientation soit choisie et puisse bénéficier de parcours personnalisés. Des parcours qui seraient progressifs avec une classe de seconde qui ne fermerait aucune porte, un classe de première qui donnerait accès soit à une terminale scolaire, soit à apprentissage. Et une terminale à modules, dirigeant soit vers une recherche d'emploi, une reprise de formation, la poursuite d'études ou de spécialisation. « Pour que l'orientation du jeune ne soit pas subie, estime Régis Marcon, l'élève doit lui-même s'approprier son avenir par un projet personnalisé ». L'offre des spécialisations métier doit aussi être clarifiée pour une meilleure lisibilité. L'acquisition de compétences transversales, des périodes d'alternances construites entre les communautés éducatives et les filières professionnelles, donner plus de souplesse aux diplômes en mettant en place des référentiels modulables en besoin des demandes métier, favoriser les campus des métiers par territoire, rapprocher les enseignants et le monde de l'entreprise par l'immersion et d'avantage d'échanges, ouvrir et développée à l'Europe et l'internationale la voie professionnelle. « La voie professionnelle doit être choisie par les jeunes et quelles que soient leurs notes » à la sortie du collège, considère également Céline Calvez. Ce rapport va maintenant faire l'objet des négociations avec les partenaires prévues en mars.
Publié par Sylvie SOUBES