Coupe Georges Baptiste 2016 : un duo de franciliens prêt pour la finale nationale

Paris (75) janvier au lycée Guillaume Tirel à Paris. Prochaine étape : la finale nationale, le 31 mars au lycée de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Publié le 02 mars 2016 à 10:47
Ils étaient nombreux à être venus encourager les 19 sélectionnés pour la finale francilienne de la coupe Georges Baptiste. Les épreuves ont eu lieu le 27 janvier au lycée Guillaume Tirel à Paris (XIVe), dont deux élèves participaient au concours. Au total, onze établissements de la région Île-de-France étaient en compétition pour décrocher deux places pour la finale nationale, le 31 mars prochain, au lycée hôtellerie-tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines (78).

Toute la matinée, les jeunes ont planché sur une série d'épreuves pratiques, inspirées par une sélection de produits locaux : réalisation d'une vinaigrette à la moutarde de Meaux, destinée à accompagner une salade de cresson de Méréville, filetage et dressage d'une truite portion à la parisienne, découpe et service d'un carré d'agneau d'Île-de-France, analyse sensorielle d'un brie de Melun, sans oublier la préparation de poires fraîches pochées et flambées au Noyau de Poissy. À cela s'est ajouté une épreuve écrite d'une heure.

 

"Je m'entraîne dur"

Deux lauréats ont obtenu leur ticket pour la finale nationale : Ankit Chamapanieri, arrivé en tête, et Solène Menesclou. Le premier, déjà finaliste en Île-de-France l'an dernier, est actuellement en brevet professionnel au lycée Belliard (XVIIIe), qu'il effectue en alternance au Grand Véfour, à Paris (Ier). La seconde évolue en terminale bac pro à l'Institut de l'hôtellerie et des arts culinaires (Inhac). Deux profils motivés par les concours. "Je m'entraîne dur, pendant les coupures, mais aussi après les cours", a confié Ankit Chamapanieri. Mais le jeu en vaut la chandelle. Car la coupe Georges Baptiste est "un vivier de talents", reconnaît Denis Courtiade, directeur de salle du restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée à Paris (VIIIe), et présent lors de la remise des prix. Quant à Sandrine Royer, inspectrice de l'Éducation nationale en hôtellerie-restauration, elle a émis le souhait que ce concours soit "davantage utilisé dans les classes pour créer un collectif". Ainsi, "la classe choisirait elle-même son candidat, afin de créer une émulation au sein d'un groupe, un esprit d'équipe, une dynamique. D'autant que la préparation à ce concours rejoint le programme du bac". Elle a tenu ces propos face à Franck Languille, président de la coupe Georges Baptiste. Le message est passé. Reste à voir si l'essai sera transformé. Pour l'heure, lauréats, jurés et organisateurs sont dans les starting-blocks. Prochaine étape : la finale du 31 mars, avec Céline Falco, vice-présidente et fondatrice de Paris Inn Group, en marraine de l'événement.

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Publié par Anne EVEILLARD



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