×

L'Hôtellerie Restauration et ses partenaires utilisent des «cookies» pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité du site, améliorer votre expérience, personnaliser des contenus et publicités en fonction de votre navigation et de votre profil, réaliser des statistiques et mesures d'audiences afin d’évaluer la performance des contenus et publicités, et partager des contenus sur les réseaux sociaux.

Certains de ces cookies sont soumis à votre consentement. Vous pouvez exprimer votre choix de manière globale, ou paramétrer vos préférences par finalité de cookies. Vous pouvez modifier ces choix à tout moment par le lien en bas page.

Accédez à notre politique cookies en cliquant ici




Actualités
Accueil > Actualités > Formation - Écoles

Une formation hôtelière pour prendre le large

Formation - Écoles - mardi 11 septembre 2012 09:40
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :

Marseille (13) Le premier voulait 'sortir la tête de l'eau' et retrouver une stabilité professionnelle, le second rêvait de parcourir le monde sur un porte-conteneurs. Daniel Colognis, 43 ans et Etienne Tanazacq, 26 ans, ont participé en février 2010 à la première édition du Stewart International Maritime (SIM), une formation pour les hôteliers qui souhaitent exercer leur profession en mer. Que sont-ils devenus ?



La Compagnie des îles du Ponant intervient lors des programmes de formation de l'ACPM où elle présente ses métiers aux stagiaires.
La Compagnie des îles du Ponant intervient lors des programmes de formation de l'ACPM où elle présente ses métiers aux stagiaires.

Après des études au lycée hôtelier de Marseille, Daniel Colognis s'engage dans une carrière commerciale : "À 40 ans, j'étais las de la pression et des horaires à rallonge. En outre, j'avais besoin de me reconstruire après un divorce. Je voulais revenir dans la restauration, mais j'avais besoin d'une remise à niveau. Le milieu maritime m'attirait. On m'a proposé de participer à la première édition du Stewart International Maritime [SIM] qu'inaugurait l'Association de formation pour la coopération et la promotion professionnelle méditerranéenne [ACPM]. Au titre de demandeur d'emploi, le coût de la formation était pris en charge et je percevais mes indemnités chômage", explique le Marseillais, autant séduit par les conditions que par le contenu du SIM. Cours de cuisine, d'environnement maritime, d'anglais et même de théâtre pour savoir comment aborder la clientèle en mer, le programme se révèle passionnant. L'obtention des diplômes de sécurité, indispensables pour naviguer, constitue une vraie valeur ajoutée et les stages en mer ouvrent les écoutilles des compagnies : "Si les postes à pourvoir en mer sont importants, les portes ne s'ouvrent pas aussi facilement", concède Daniel Colognis, qui bénéficiera des liens tissés entre l'ACPM et les compagnies de ferries marseillaises.

De par son âge, l'histoire d'Etienne Tanazacq diffère un peu. Ce jeune homme de 26 ans aurait pu faire sienne la phrase de Cioran : "L'obsession de l'ailleurs, c'est l'impossibilité de l'instant." Avec un père cuisinier-aventurier tantôt en hivernage en terre Adélie, tantôt dans les cuisines du Club Med de Côte d'Ivoire, Etienne est bercé de récits de voyages : "La restauration est un passeport pour voyager. J'ai utilisé ma formation hôtelière pour intégrer le SIM mais, au fond, je voulais passer de la cuisine à la passerelle."

 

L'un intègre les ferries, l'autre embarque sur un navire d'expédition
Deux ans après la formation, Daniel Colognis est aide-cuisinier sur un ferry de la Compagnie méridionale de navigation (CMN). Son salaire mensuel de 1 700 € a augmenté de 15 % en deux ans et il est certain d'obtenir bientôt la titularisation : "Je travaille un mois sur deux et à chaque embarquement, j'ai le sourire." Etienne Tanazacq, quant à lui, a d'abord fait une saison comme cuisinier sur la Méridionale afin de financer une autre formation et devenir marin. Il retrouve alors la CMN, cette fois au département 'pont et machine' avant d'embarquer sur un navire de la Comex spécialisée dans la recherche sous-marine. "Je donne parfois un coup demain pour la popote même si je suis désormais un matelot", explique celui qui rêve de devenir un jour le capitaine d'un petit navire.

Francois Pont

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gouvernantes et service hôtelier
par Corinne Veyssière
Services