Édito du journal du 16-09-2010 : "Un monde en mouvement"
Formation - Écoles - mercredi 15 septembre 2010 09:24
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Ce supplément de L’Hôtellerie Restauration consacré à l’enseignement a pour objectif de vous faire partager la vie de toutes celles et ceux qui œuvrent, le plus souvent dans l’ombre, à la formation des professionnels de demain.
Longtemps, mais ce n’est pas si vieux, l’école hôtelière était la voie de garage toute trouvée pour les élèves considérés comme inaptes à suivre l’enseignement général. Autant dire que, pour la plupart d’entre eux, il était difficile de parler de vocation, alors que celles et ceux qui avaient choisi la voie de la cuisine, de la salle ou de l’hébergement, avaient du mal à faire reconnaître leurs mérites. Pendant ce temps, dans des pays moins complexés que l’Hexagone, les écoles de Lausanne ou Glion, des universités comme l’américaine Cornell, s’emparaient de l’aura de l’excellence de l’enseignement professionnel au niveau mondial.
Précisément, à l’heure de cette mondialisation dont il n’est plus temps de se demander si c’est un bienfait ou une malédiction, mais plus simplement de s’y adapter, l’enseignement professionnel français offre aujourd’hui de formidables opportunités à une jeunesse trop souvent confrontée à l’échec scolaire, à l’absence de formation valorisante, au chômage croissant dans des secteurs réputés plus attractifs.
Avec ce supplément, vous irez à la rencontre d’un échange d’idées entre responsables au plus haut niveau de la formation en hôtellerie-restauration, des déclarations de Christian Petitcolas,inspecteur général de l’Éducation nationale, qui plaide pour le développement d’un enseignement supérieur hôtelier en France, au ‘travail d’équilibriste’ auquel doivent se plier Agnès Vaffier, présidente de l’Association des proviseurs de lycées hôteliers et ses collègues pour ‘ne pas perde leur âme’.
Vous aurez également l’occasion de faire plus concrètement connaissance avec la réalité quotidienne dans les lycées et écoles, du coût de la rentrée dont on ne parle jamais dans les médias alors que l’investissement peut parfois peser dans le budget familial, des exigences particulières comme l’uniforme - pas facile pour un ado habitué au jean-basket-tee-shirt de porter veste et cravate pendant les cours -, l’apprentissage des langues étrangères, les difficultés d’acquérir une orthographe impeccable et néanmoins indispensable.
Et peut-être, à l’instar des professeurs et des élèves qui ont accepté de témoigner dans nos colonnes, quelques vocations se révèleront-elles, de réceptionniste, de gouvernante, de chef de cuisine ou de sommelier. Vous partagerez les expériences de la Scuola italiana Pizzaioli, qui relèvent parfois de la voltige, comme celle de l’incubation d’entreprises de l’École supérieure de cuisine française où il est aussi difficile de rentrer qu’à l’ENA ou des élèves du lycée François Rabelais de Caen où le multimédia est généralisé.
Sans oublier que les traditions devront toujours être respectées pour que le métier conserve son charme et son attrait : supprimer l’enseignement de la main courante au stylo sur cahier, d’accord, mais il faudra toujours réaliser un cocktail devant le client avec un shaker.
Bonne lecture.
L. H. |
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