Chez Régis Marcon, la formation des tuteurs est déjà ancrée dans les moeurs
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Trois mots essentiels résument le rapport de Régis Marcon et sa vision de l’apprentissage : la cohérence, l’écoute et l’échange. Un état d’esprit et une politique qu’il remet sans cesse sur l’ouvrage au sein même de son établissement. Durant la semaine qui a précédé cette année la réouverture, les équipes ont participé à une formation ‘expérimentale’. “Un dispositif dont l’objectif était d’offrir au futur tuteur une vision complète de sa mission, qui soit profitable tant au jeune qu’au tuteur”, explique Michel Geiser, directeur général du Fafih, chargé de le mettre en place. Pour Régis Marcon, la fonction tutorale demande à la fois un investissement et une valorisation. L’à peu près, l’improvisation doivent s’effacer au profit d’un ordonnancement, d’une construction. Comment donner confiance aux jeunes, révéler ses potentiels, l'encourager, le responsabiliser, oser le mettre en avant... “ Etre tuteur demande des connaissances, de la maîtrise. D’un point de vue pratique, il y a des situations clefs à connaître et c’est ce que nous avons voulu dégager de cette formation. Parallèlement, il est important que chacun dans l’entreprise puisse comprendre les rouages et les enjeux du tutorat. Il faut qu’il y ait une communication entre les différents services” précise le triple étoilé. Chez lui, le personnel est ‘acteur’. Il l’est dans la démarche éco label, il l’est aussi vis-à-vis des ‘entrants’. “Un jeune doit pouvoir trouver sa place très rapidement” estime Monsieur Alternance qui préconise d’ailleurs dans son rapport des périodes de ‘pré-découverte’. “Il doit intégrer notre filière en connaissance de cause, du moins avec des éléments qui lui permettent d’avoir une idée de ce qu’il va faire ou pouvoir faire”. A Saint-Bonnet-le-Froid, le jeune se voit remettre un livret d’accueil qui comprend notamment l’historique de la maison. “Ensuite, on s’assoit, on discute, on essaie d’en connaître davantage sur lui, sur ce qu’il fait…”. Régis Marcon tient à ce que le jeune sache que sa réussite aux examens fait aussi partie de la vie de l’entreprise. “On est tuteur au quotidien et sur la durée. C’est pourquoi j’insiste sur le principe d’une formation obligatoire. C’est une grosse responsabilité et un titre. La reconnaissance du tuteur est importante, pour lui et le travail qu’il va effectuer. On doit également donner au tuteur l’envie d’entrer dans cette démarche.” Fin mars, une quinzaine de personnes s’est pliée à l’exercice, dont Régis Marcon lui-même, son fils Jacques, chef de cuisine, son épouse, Michèle, directrice. L’exemple par la preuve. A leurs côtés des représentants de tous les services : gouvernante, commis de pâtisserie, chef de rang, sommelier, assistant maître d’hôtel, assistant de direction…
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Sylvie Soubes |
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