Umih Formation se donne les moyens de ses ambitions
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75 - Paris 850 m2 de locaux à deux pas du quai Branly. Umih Formation a quitté des bureaux étroits pour emménager dans un lieu d'accueil et de travail adapté à ses ambitions. Le point avec son directeur, Arnaud Fourré.

L’Hôtellerie-Restauration : Umih Formation a désormais ses propres bureaux. Quelles sont les raisons de cette nouvelle installation ?
Arnaud Fourré : Ces locaux remplissent plusieurs fonctions. Il y a l’accueil des stagiaires et des participants. Nous voulions pour eux un lieu chaleureux et confortable. La notion d’accueil est particulièrement importante dans le contexte de la formation. Il faut que les gens se sentent à l’aise. D’autre part, nous voulions des lieux dédiés à la vie syndicale de notre union patronale. Nous avons en tout 850m2 de plain pied, comprenant une grande salle pouvant recevoir jusqu’à 100 personnes et plusieurs salles de tailles différentes et modulables, qui nous permettent de répondre à toutes les possibilités, y compris les cours particuliers. L’ensemble est opérationnel depuis 15 jours.
Au cœur d’Umih Formation, nous trouvons le permis d’exploitation. Quel constat ? Quels sont les chiffres ?
A. F. : Les stages du permis d’exploitation ont débuté en 2007 et ça a explosé en 2008… On en est à 15000 stages. Il y a eu un développement rapide, avec des formations dans beaucoup de villes. Il a fallu mettre pas mal de choses en place. Nous avons, par exemple, équipé les syndicats de logiciels adaptés et nous avons créé notre site. Aujourd’hui, le socle est solide. Umih Formation entre d'ailleurs maintenant dans une phase de diversification.
Vous savez, la formation, c’est donner aux gens de la confiance eux. Le permis d’exploitation, c’est pour beaucoup un déclic. Ce sont des chefs d’entreprise et cette formation est un outil de management. Grâce à elle, ils résolvent des situations, ils ont une entreprise plus efficace, avec moins de conflits… Ce qui les aide à garder leurs salariés. Ils n’en ont pas conscience au début mais la plupart le reconnaissent en fin de stage. C’est enrichissant aussi parce qu’ils échangent entre eux et qu’ils s’aperçoivent de l’intérêt de la formation en général.
Vous venez d’évoquer une diversification de votre activité. Quelle est-elle ?
A. F. : Nous travaillons à une offre élargie de formations. Sachant que nous ne pouvons pas nous adresser de la même manière à une entreprise qui a deux salariés et à un grand groupe. Nous devons traiter chaque cas différemment et envisager tous les cas de figure. Nous allons sortir en fin d’année un catalogue qui va comprendre une quinzaine de formations. L’objectif étant d’atteindre 20% de formations autres que le permis. Pour vous donner un exemple, nous finalisons la formation des agents de sécurité pour discothèques et événementiels (portiers, physionomistes) qui sera obligatoire à partir de janvier 2010. La formation va durer 10 jours. C’est un diplôme homologué et il sera déposé par l’Umih en décembre. Le projet est supervisé par Jean-Marc Le Carour, notre directeur pédagogique.
Nous avons aussi 'Maîtriser l’accueil et l’hygiène pour une démarche qualité dans les cafés'. C’est une action collective du Fafih. Son coût est entièrement pris en charge par l’OPCA. Cette formation porte sur la communication, sur les points clés de l’accueil et de l’hygiène, sur la gestion du coup de feu ou encore la mise en valeur des produits. Cette formation sera dispensée à Paris, Lille, Nice, Lyon, Toulouse, Strasbourg, Nancy, Marseille, Avignon, Bordeaux, Lorient, Tours et Nîmes. Elle courre sur une journée et le calendrier est d’ores et déjà en place pour décembre, janvier et février. C’est très pratique comme cession et volontairement interactif avec les participants.
Une formation de qualité, c’est quoi pour vous ?
A F. : Toutes nos formations sont d’abord testées avant d’être déployées sur le terrain. Nous sommes très exigeants également vis-à-vis des formateurs. Nous effectuons des audits internes. Je peux dire que nous sommes un des rares centres à pousser aussi loin cette volonté de qualité. Nous avons plus de cents lieux de formation sur toute la France. Et nous voulons que la qualité des formations soit identique partout. Ce maillage du territoire, c’est une de nos forces. Nous nous faisons agréer en ce moment pour les CQP, nous voulons être également le centre de bilan de compétences pour le secteur. Tous ces projets sont initiés et menés par notre président, Michel Bédu et notre vice-président, Laurent Duc. Ce sont des moteurs pour la formation et ils dotent la profession d'un support essentiel.
Propos recueillis par Sylvie Soubes |
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