Les lave-linge dans l'hôtellerie et l'hôtellerie-restauration
Équipements et nouvelles technologies - vendredi 19 novembre 2010 11:37
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L'exploitant d'un établissement est devant une alternative en matière d'entretien du linge : externaliser ou non. D’après les chiffres de Coach Omnium, du cabinet Sirius et du fabricant Danube environ 75 à 80 % des établissements font appel à des entreprises spécialisées pour la location et le traitement de leur linge.

Il est bon de noter que l’économie réalisée grâce à ce choix varie entre 1 et 2 % du CA. Résultat qu'il faut mettre en balance, avec l’investissement induit et la gestion du personnel nécessaire, pour se décider.
La dimension de l’établissement va déterminer le choix des équipements
Cela concerne non seulement le lave-linge mais aussi séchoir, repasseuse, traitement de l’eau et de nombreux équipements complémentaires : bacs de trempage, chariots, tables à repasser, étagères de stockage, armoires, ventilation, etc. (lire ‘Implanter une buanderie : le point de vue des gouvernantes).
Les fabricants de lave-linge professionnels proposent des matériels pouvant répondre à toute la gamme des besoins : des nappes et serviettes d'un restaurant à l'ensemble de la blanchisserie d'un palace, plusieurs tonnes par jour dans les très grands hôtels de la capitale.
Pour estimer ses besoins, on peut compter :
- Pour un restaurant une moyenne de 0,5 kg par couvert.
- Pour un hôtel et selon sa catégorie, le poids par chambre varie de 1,5 à 8 voire 10 kg pour un 3-4 étoiles. Peut-être plus pour ceux qui proposent thalasso, piscine, sauna, centre de soins, qui sont des éléments générant beaucoup de linge à laver.
L’importance de l’essorage
Le dosage optimum des produits et la maîtrise de l’énergie consommée sont des critères de choix important. Les lave-linge récents sont équipés pour la plupart de systèmes de gestion automatique et électronique garantissant une meilleure fiabilité.
La gamme de base pour un petit établissement peut être un modèle pouvant laver 6,5 kg de linge (nappes et serviettes). Dans ce cas, un super essorage sera très utile. Lorsque la place est limitée on peut poser dessus un séchoir de préférence à condensation.
Pour un établissement plus important nous trouvons des laveuses de type industriel à super essorage pouvant laver de 8 à 18 kg. Il s'agit d'équipements de construction tout inox qui occupent une surface au sol légèrement inférieure à 1 m². Au-dessus, les machines pouvant laver jusqu’à 55 kg de linge par cycle beaucoup plus imposantes de 1,2/1,6 m au sol.
Lorsque le contexte exige une plus grande rigueur en matière d’hygiène ou pour une démarche HACCP très stricte, l’établissement va opter pour une de ces laveuses essoreuses aseptiques. Ce type de machine peut laver jusqu’à 60/70 kg par cycle. Ces équipements doivent être installés de façon spécifique, c'est-à-dire que la buanderie est séparée par une cloison, côté propre/côté sale. On charge la laveuse d’un côté et le linge propre est extrait de l’autre. Mais ce choix représente un investissement non négligeable.
La buanderie nécessite de disposer d'un espace dédié
L'énergie est un aspect important à considérer dans la conception de la lingerie. Pour une buanderie comme celle du croquis, une puissance électrique de plus de 120 kW serait nécessaire : laveuse 36 kW, lave-linge 9 kW, essoreuse 36 kW, calandreuse 30 kW, table à repasser 3 kW plus l’extraction et l’éclairage.
L’énergie utilisée pour ces machines peut être la vapeur, cette dernière permet des économies importantes. Si l’on opte pour la vapeur, (après avoir fait faire une étude sérieuse réalisée par un chauffagiste), une puissance vapeur de 170 Kg/h sera nécessaire.
Donc > < 80 % d’énergie électrique en moins si la chaudière fonctionne au gaz.
Une buanderie intégrée se trouve plus facilement dans un établissement de province. Ceux des grandes métropoles ne disposent pas souvent d’un espace suffisant.
Mais le choix de l’une ou l’autre formule reste l’appréciation par la clientèle de la qualité du service offert. Une petite note avec des fleurs informant que le linge est lavé maison avec des produits bios par exemple.
Par Jean Gabriel Du Jaiflin, directeur de JGDJ Conseil et auteur du Blog des Experts |
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