Marseille table sur la croisière pour développer son tourisme
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Marseille (13) L’avenir du tourisme dans la cité phocéenne passerait-il par la croisière ? Pour les acteurs de ce marché, le concept ‘cruise and stay’ devrait faire exploser le tourisme et générer de substantiels revenus pour les hôteliers et restaurateurs de la région.

À Marseille, on n’arrête plus la croisière. Pour sa 9e édition, la convention d’affaires Top Cruise, a fait le plein : 40 opérateurs, 370 agences de voyages. “Du jamais vu”, selon Jacques Truau, président du Club de la croisière. D’autant plus que, samedi 10 octobre dernier, 5 paquebots faisaient escale en même temps avec 12 000 passagers à leur bord.
Avec 680 000 passagers en 2009, 26 % de mieux que l’an passé, Marseille devient l’un des grands ports de croisière en Méditerranée. En 2012, les professionnels tablent sur un million de passagers, dont près de la moitié en tête de ligne (embarquant et débarquant à Marseille).
Un groupement privatise les installations
Les explications de cette croissance reposent sur plusieurs facteurs : développement du produit croisière, prix plus accessibles, développement du ‘all inclusive’ et privatisation des installations de croisière. Depuis avril 2009, le Grand Port maritime a concédé l’exploitation des installations terminales du môle Léon Gourret à un groupement constitué des compagnies Louis Cruises Lines, Costa et MSC qui s’est engagé à investir 4 M€ et à garantir 450 escales annuelles.
Selon Yannis Vassilakopoulos, p.-d.g. de Louis Cruises Lines (CroisiFrance), “les escales têtes de ligne vont prendre de plus en plus d’importance. Marseille va s’internationaliser. D’ci trois ans, nous allons dupliquer le concept ‘cruise and stay’ qui a réussi à Miami et Athènes. Il repose sur une formule combinant un séjour sur place de 3 ou 4 jours et une croisière.” Et d’ajouter : “avec ce système, le tourisme va exploser. Les retombées sur l’hôtellerie locale, principalement 3, 4 et 5 étoiles seront énormes.”
Pour y arriver, il restera cependant à améliorer la desserte routière avec le centre-ville. On pourrait alors, dans quelques mois, reparler d’un transport en site propre...
Dominique Fonseque-Nathan |
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