Les voyages d’affaires n’ont plus la cote
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D’après KDS, les grandes entreprises vont réduire de façon significative et durable leurs voyages d’affaires, une situation qui devrait être bien perçue par des cadres avides de stabilité. Tandis que le baromètre Ipsos-Europe assistance vient confirmer que si les Européens veulent toujours partir en vacances, c'est en se serrant la ceinture.
Selon une étude récente de la société de conseil KDS, les grandes entreprises vont réduire de façon significative et durable leurs voyages d’affaires. Acteurs principaux des voyages d’affaires, deux tiers des cadres interrogés déclarent que leur entreprise a diminué sensiblement les voyages d’affaires. Un tiers affirme que ces mesures ont été prises dès le mois de septembre 2008, tandis que les autres ont enregistré un étalement de ces mesures entre d'octobre et avril 2009.
En effet, les entreprises ont rationalisé pour mieux gérer les déplacements. Ainsi, les voyages à but commercial restent préservés en priorité au détriment des réunions inter-filiales ou des formations. D’ailleurs, 26 % considèrent que ces réunions n’étaient pas obligatoires.
Le repas d’affaires, un rendez-vous incontournable
Par ailleurs, les dépenses autorisées au sein même des voyages sont revues à la baisse. Ainsi pour 62 % des participants à l’enquête, les voyages ne se feront plus en classe affaires mais en classe économique. Même chose pour l’hébergement où les hôtels moins chers seront privilégiés. Enfin, 58 % des personnes interrogées ont constaté une réduction importante des durées de séjours.
Enfin, élément important de la discussion, le déjeuner d’affaires reste le moment le plus approprié pour faciliter les échanges commerciaux, d’après 49 % des personnes interrogées, au détriment des dîners d’affaires. Quant au cadeau d’affaires il est tout simplement en voie de disparition (90 % des répondants).
Une tendance lourde qui se dégage
On assiste donc bien, d’après les résultats de l’étude KDS, à l’émergence d’une nouvelle donne post-crise dans le domaine du voyage d’affaires. La situation économique aura permis de dévoiler le ras-le-bol des grands voyageurs d’affaires qui souhaitent privilégier la vie de famille à la multiplication des déplacements. La tendance va donc aller aux voyages plus courts, plus denses et moins chers. Aux hôtels de trouver des offres attractives, notamment en liaison avec les transporteurs, pour attirer cette clientèle en voie de raréfaction !
Cette enquête en ligne a été menée auprès de 435 voyageurs d'affaires à travers le monde entre le 12 et le 29 mai 2009.
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