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Pour Thierry Baudier (Maison de la France), l’été sera très français

Conjoncture - jeudi 4 juin 2009 12:13
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Les vacances approchent. Pour les professionnels du tourisme, c’est un moment-clé de l’année, car beaucoup réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires à cette période. Le directeur général de Maison de la France décrypte pour nous les tendances de la saison 2009.



Thierry Baudier, directeur général de Maison de la France
Thierry Baudier, directeur général de Maison de la France

L’Hôtellerie Restauration : Vous pilotez Maison de la France depuis plusieurs années, peut-on donner dès maintenant une tendance des marchés pour l’été prochain ?

Thierry Baudier : Indépendamment de la crise, on peut dire que l’hypertrophie du marché européen, qui apparaissait comme un inconvénient, peut devenir un atout. En effet, les gens partent moins longtemps, moins souvent, moins loin et pour le meilleur rapport qualité-prix. À titre d’exemple, les Anglais ont été très nombreux à partir au ski cet hiver. En revanche les destinations long courrier ont souffert le plus, ce que confirme également la baisse du transport aérien que l’on estime autour de - 10 voire - 20 %.

Le marché américain est certes le premier concerné mais il n’est pas le seul. Heureusement, on note des signes d’ouverture, comme pour le Japon, quoi bénéficie d’un yen plus fort, ou la Chine qui, pour des raisons plus politiques qu’économiques, reprend ses vols vers la France.

 

La crise a-t-elle modifié les comportements des différentes clientèles ?

Il est très difficile d’avoir une visibilité sur l’évolution des marchés, car les réservations se font à la dernière minute. Par ailleurs, on sait déjà que les dépenses seront moins importantes et que l’on va économisersur tout ce qui n’est pas indispensable.

 

Certains secteurs seront-ils plus touchés que d’autres ?

A priori, les courts séjours en ville devraient connaître un certains tassement, comme c’est le cas à Paris. Dans l’hôtellerie, ce sont surtout les hôtels de chaîne et plutôt haut de gamme qui sont aujourd’hui touchés, car il y a eu des transferts de clientèle vers le segment économique. Enfin, aujourd’hui les palaces souffrent beaucoup, alors que ce n’était pas le cas à la fin de l’an passé.

 

Peut-on craindre le pire pour la saison estivale ?

Non, il n’y a pas d’inquiétude majeure à avoir pour l’été. Les gens partiront, et les Français resteront plutôt dans l’Hexagone. Les intentions de départ ont été estimées à 49 %, donc quasi identiques à celles de l’année dernière, à 51 %. Par ailleurs, la baisse de la TVA devrait avoir une incidence bénéfique sur la consommation des ménages qui partiront en prévoyant de toutes façons de dépenser moins. Les secteurs les plus sensibles cet été restent la montagne et la ville.

 

Et quels sont vos pronostics pour la fin de l’année ?

Il faut attendre la rentrée pour le savoir. On note cependant des signes encourageants aux États-Unis, où l’on voit repartir le secteur de l’immobilier. Il se pourrait bien que les Américains anticipent et que la relance soit plus rapide que prévue.

Évelyne de Bast

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