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Bars à vin : pourquoi ils ont la cote à Nantes et Angers

Café - Bar - Discothèque - lundi 26 décembre 2011 09:42
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49 - Maine-et-Loire A Nantes (44) et Angers (49), les bars à vins font le plein. Avec une ouverture sur les vins naturels et les crus du Val de Loire, souvent servis au verre, qui séduisent une clientèle soucieuse de s'initier à petits prix.



Ils affichent complet. Le midi comme le soir. Les bars à vins ont le vent en poupe dans le Val de Loire. Des établissements tantôt restés dans leur jus, tantôt modernisés par une déco de bric et de broc, de mobilier vintage ou autre tables et chaises de bistrot d'origine. Les patrons? Des trentenaires pour l'essentiel.Issus de l'univers de la restauration ou pas,ils ont pour point commun de se passionner pour le vin en général et les vins naturels en particulier.A l'image d'Antoine Landron.Fils de vigneron et ancien commis sommelier au Bristol,à Paris,il s'est associé au chef Jérémie Baron,avec lequel il a fait ses classes au lycée des métiers Sainte-Anne de Saint-Nazaire.Ensemble,ils ont créé Autour d'un cep, à Angers.D'abord bar à vins et à tapas,ils ont viré vers une restauration inspirée par les produits locaux,«car notre clientèle voulait s'asseoir pour manger»,confie Antoine Landron.Côté vins,en revanche, les Angevins ont tout de suite adhéré aux choix de l'expert.Et pour cause:après avoir sillonné les pays de Loire en camping-car,«pour découvrir vins et vignerons »,Antoine Landron a conçu une carte de quelque 80 références,dont des«vins de copains» à 15 euros la bouteille et des vins au verre à partir de 3 euros.Une sélection soignée à prix abordables.C'est d'ailleurs l'un des secrets de la réussite sur ce créneau,où la clientèle veut s'initier sans se ruiner.

Des crus pointus

Pierrick et Marion Le Drian misent aussi sur les petits prix.En 2010,le jeune couple a quitté Paris et ouvert Un brin folk à Angers.Ce bar à vins et à tartines affiche un menu à 10 euros au déjeuner.Ici aussi,les crus sont pointus:«une quinzaine de rouges, une dizaine de blancs, deux moelleux et un pétillant, précise Pierrick le Drian."Je connais tous les vignerons chez lesquels je me fournis.Je suis allé à leur rencontre». Résultat:les habitués lui font confiance et se laissent guider.Même scénario au Jéroboam,à Nantes,où vins et tartines font également bon ménage.A la carte,une cinquantaine de références mêlent grand cru, naturel,bio,classique.Avec un prix d'appel de 13 euros pour une bouteille et de 2,70 euros le verre.Si bien que même les étudiants,un brin amateurs de vins fins,fréquentent ces lieux.

Une clientèle qui veut réapprendre à boire

« Il faut reconnaître que la région nous gâte »,commente Antoine Landron.Troisième région viticole française et premier producteur de vins blancs d'appellation,le Val de Loire recense 82 appellations d'origine.Si bien que les caves des bars à vin nantais et angevins abritent chacune au moins un tiers de bouteilles couleur locale.La clientèle,souvent attachée à sa région,adore et adhère.Mieux:elle veut apprendre,voire réapprendre à boire.Ce qui a donné des idées à Béatrice Dominé.Dans son resto-bistrot L'Alchimiste,à Nantes,elle organise des dîners avec dégustation de vins.Quant au Pied de nez, toujours à Nantes,le bar joue au militant avec des crus 100% naturels, soit une trentaine au total.Au Cercle Rouge, à Angers,Aurélien Martin fait de même, mais avec 250 références.«Le vin naturel,dit-il,c'est comme le café sans sucre.Quand on y a goûté, on ne revient pas en arrière».Défenseur des vignerons locaux,il ne parle pas de concurrence avec les autres bars à vins de la ville,mais plutôt d'«émulsion»et d'«Anjou connection»:«on se connaît tous.Nous faisons parfois des achats groupés chez les mêmes vignerons».Cette connivence témoigne d'une autre façon d'appréhender le vin:avec simplicité et spontanéité.
Anne Eveillard

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