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Rideau sur la vente d’alcool en discothèques après 4 heures du matin

Café - Bar - Discothèque - jeudi 19 novembre 2009 10:04
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Bordeaux (33) La mairie de Bordeaux et la préfecture de Gironde s’accordent sur les moyens d’endiguer les nuisances nocturnes et les consommations excessives d’alcool. Parmi les mesures envisagées, l’interdiction pour les discothèques de vendre de l’alcool entre 4 et 6 heures du matin.



“Il s'agit de canaliser les excès d'enthousiasme”, a lancé le maire de Bordeaux Alain Juppé aux côtés de son adjointe, Véronique Fayet ses propositions.
“Il s'agit de canaliser les excès d'enthousiasme”, a lancé le maire de Bordeaux Alain Juppé aux côtés de son adjointe, Véronique Fayet ses propositions.

Le 12 novembre, le maire de Bordeaux Alain Juppé dévoilait ses “propositions pour la vie et les rassemblements nocturnes à Bordeaux”. Le lendemain, le préfet Dominique Schmitt présentait à son tour le plan départemental 2010-2012 de prévention de la délinquance en Gironde. L’une des mesures phare porte sur la modification de l’arrêté du 2 février 2004, relatif à l’ouverture des débits de boissons dit ‘2-4-6’ - portes closes dans les bars à 2 heures, dans les discothèques à 4 heures et ouverture des ‘afters’ à 6 heures. Celui-ci évoluera en arrêté ‘2-6’ : une petite révolution pour les discothèques qui seront autorisées à fermer à 6 heures du matin… sans pouvoir servir d’alcool entre 4 et 6 heures !

Brigade de “préventeurs”
Concernant les afters, le préfet n’a rien acté, mais les propositions de la mairie pourraient bien faire mouche. À savoir, selon Alain Juppé, l’“ouverture à 6 heures mais sans pouvoir vendre de l’alcool ni diffuser de musique amplifiée de 6 h à 8 h du matin.” Si un certain flou demeure autour de cette dernière mesure, pour le reste, l’essentiel est calé. Comme la présence dans les lieux festifs de 22 h à 3 heures, dès le 2 janvier 2010 d’une brigade de “préventeurs”, une équipe mobile composée de professionnels de l’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) et de 12 jeunes en service civil volontaire.

Brigitte Ducasse

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