18 L’Hôtellerie Restauration • Juin 2025 Le 27 mai, Babette de Rozières a ouvert à Maule, Le Jardin Créole en Yvelines. Huit mois de travaux ont été nécessaires pour faire de ce restaurant “une villa créole, du plancher au plafond”. La cheffe y propose une carte étoffée de “plats maison mijotés et raffinés, dans la pure tradition antillaise”, comme la blanquette d’espadon et gambas à la sauce crémeuse de noix de coco, la souris d’agneau aux épices douces ou le colombo de poulet. La cheffe vise un ticket moyen de 50 € par personne et un menu club affaires à 35 €, servi à midi (hors week-ends et jours fériés). L’établissement accueille des groupes de musique tropicale les vendredis et samedis soir, des tea-times (en version thé et gâteaux, ou p’tit punch et accras) en été… Cet automne, Babette de Rozières lancera également une école de cuisine créole à Maule, en lieu et place de son ancien restaurant, La Case de Babette. Le Jardin créole en Yvelines, la nouvelle table de Babette de Rozières CUISINE ANTILLAISE Nicolas Sale plonge au cœur de Rungis Mi-avril, Nicolas Sale ancien chef étoilé du Ritz Paris, a lancé au cœur du marché de Rungis (Val-de Marne), un restaurant axé sur une “cuisine de partage”. De 5 heures à 15 heures, l’établissement d’une centaine de couverts propose des petits déjeuners (35 €), des brunchs (50 €) ou des menus (71 €). L’espace de 800 m², baptisé À la Source, accueillera dès cet été un container dédié à la street-food : ouvert aux mêmes horaires, il commercialisera des formules à partir de 15 €. Fin septembre, un restaurant gastronomique caché d’une dizaine de couverts complètera l’ensemble. Ces trois établissements auront comme fil rouge de se sourcer à Rungis, de viser le zéro-gaspillage et de concocter une cuisine saine, “sans excès de gras, de sucre ou de sel”. Ils accueilleront des producteurs et des vignerons pour des évènements, ainsi que des chefs en résidence. Premier invité, Joseph Viola distillera l’esprit des bouchons lyonnais à Rungis, à l’automne. OUVERTURE © Alban Couturier © DR Denis Martin à l’heure des grands changements Présent à Sète depuis 2018 (The Marcel, 1 étoile Michelin), le chef Denis Martin a décidé de vivre de grands changements en ce printemps. Au revoir la Méditerranée et bonjour le pont du Gard. Terminé le statut de chef salarié et plongée dans la vie de chefpropriétaire. Fini l’esprit uniquement tourné vers la cuisine puisqu’il ajoute un hôtel (sept chambres) à son quotidien et à celui de Joana, son épouse. À la veille de l’été, le couple ouvrira les portes de La Belle Vie à Saint-Hilaire-d’Ozilhan. Un établissement fermé depuis près de deux ans situé à deux pas du célèbre aqueduc romain, au cœur d’un vignoble où l’acteur Jean-Louis Trintignant possédait un domaine. Un restaurant gastronomique, sept chambres au charme haut de gamme, un jardin provençal, une piscine chauffée : autant d’atouts au crédit d’un projet familial. © La belle vie AU PONT DU GARD Le 25 mai, le mouvement Restaure a organisé une journée engagée aux Halles de la Cartoucherie à Toulouse, pour sensibiliser, informer et proposer des solutions concrètes face aux violences en cuisine. Parmi les temps forts de cette journée, le chef Eloi Spinnler, fondateur du groupe Bonaloi (Orgueil, Colère), a participé à un déjeuner à six mains avec les chefs Sandra Ben Slimane (La Source) et Kevin Musset (Aux Pieds sous la table), et servi par les apprenants de l’école de cuisine éco-responsable La Source. La table ronde Toast était également organisée avec des sociologues, formateurs et acteurs du changement, pour partager des pistes concrètes en faveur d’un secteur plus respectueux de l’humain. Le mouvement Restaure a organisé une journée engagée aux Halles de la Cartoucherie © Pierre Lucet Penato Le chef Eloi Spinnler. À TOULOUSE ACTURESTAURATION
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