L'Hôtellerie Restauration No 3793

Un reel dans les cuisines de l’hôtel Martinez à Cannes, à l’occasion de la galette des rois. votre reel (y compris vos hashtags de marque), à identifier des personnes, à ajouter des sujets (les hashtags), à renommer l’audio s’il s’agit d’un de vos audios, à identifier des produits si vous utilisez la boutique Instagram, d’ajouter un lieu (toujours très important pour les suggestions de contenu local) ou encore ajouter une collecte de dons lors d’événements spéciaux. Dans les paramètres avancés, vous pouvez activer la mention “importer à la meilleure résolution” pour éviter une compression qui dégradera votre création. Vous avez également le choix de la photo de couverture de votre reel. Ne la négligez pas, surtout s’il s’agit d’un “3 lieux à visiter” “la recette de la blanquette maison”... Cette photo de couverture pose le cadre de votre reel, c’est également le visuel que les internautes verront dans votre feed si vous l’insérez dans vos publications. Une fois toutes ces étapes franchies, vous pouvez publier votre premier reel. VANESSA GUERRIER-BUISINE ‘Communication digitale, web, mobile et réseaux’’ © DR - Aujourd’hui, une information fait le tour du monde en moins de deux heures. Les réseaux sociaux diffusent des nouvelles aussi vite que les médias traditionnels, telles que les chaînes de télévision et stations de radio d’information en continu. C’est une chance pour le grand public. Il ne rate rien, est au courant de tout. C’est un défi pour les professionnels, en particulier ceux des CHR, car ce qui se mange et ce qui se boit inspirent. La preuve : en 2021, on recensait 360 millions de contenus sur Instagram avec le hashtag #food. Il est désormais impossible de dissocier le ‘mangeur’ de son smartphone. Selon une étude CHD Expert sur les attentes des consommateurs dans un hôtel ou un restaurant, 64 % des clients prennent des photos de leur plat au restaurant et 61 % de leur chambre lorsqu’ils séjournent à l’hôtel. Le tout en vue de relayer ces images sur les réseaux sociaux, dans la grande majorité des cas. Ainsi 44 % des consommateurs commentent leur repas au restaurant sur ces mêmes réseaux. Ce que l’on vit se montre, se partage, se raconte sur les réseaux. Éditorialiser ses contenus Du côté des professionnels des CHR, il s’agit de ne pas être en reste. Si depuis les années 2000, il est devenu normal, voire banal, d’avoir un site Web dédié à son établissement, aujourd’hui cela doit s’accompagner d’une présence sur les réseaux sociaux. Mais shooter, légender - avec un texte court, vif, attractif - et poster ne suffit pas. Il faut éditorialiser le tout. C’est-à-dire imaginer et créer un contenu en lien avec le positionnement de l’établissement. Images et textes mis sur les réseaux doivent incarner un lieu, un chef, des équipes. Avec des photos ou des vidéos : les astuces de chefs filmées en cuisine battent des records de visibilité sur YouTube, TikTok ou Instagram, ce dernier étant désormais l’un des médias les plus influents pour communiquer, pour l’hôtellerie comme la restauration. Chambres avec vue, décoration, prouesses architecturales, cuisines, potagers… tout est instagrammable. Ce que l’on a bien compris au sein des hôtels Mama Shelter. Dans ces établissements, chaque espace, chaque détail, de la lampe de chevet jusqu’au plafond tagué et coloré du restaurant, tout peut faire l’objet d’un post de la part du community manager, mais surtout des clients. Une façon, pour eux, de partager leur expérience et leurs découvertes. Ils se font influenceurs et deviennent ainsi les meilleurs ambassadeurs du lieu où ils déjeunent, dînent, dorment. 5 erreurs à éviter absolument Sur les réseaux sociaux, mieux vaut faire les bons choix avant de poster. Ce qu’il faut éviter à tout prix : 1. Les textes pleins de fautes d’orthographe. En cas de doute, mieux vaut se faire relire par quelqu’un. 2. Les photos trop floues, car elles peuvent décrédibiliser un propos. 3. La photo du petit déjeuner posé sur le lit, avec une rose, dans une chambre d’hôtel : image trop banale, déjà vue partout, cela ne fait plus rêver. 4. Montrer les coulisses d’une cuisine trop en désordre : attention, cela peut fausser l’image d’un établissement. 5. Les plans trop larges, où l’on veut montrer trop d’éléments à la fois (la salle, la cuisine ouverte et la terrasse…) : trop d’informations tue l’information. Mieux vaut se focaliser sur un point précis (le comptoir d’une cuisine ouverte, par exemple), voire un détail (une casserole sur le feu, une table dressée, un chevet, un objet…). Instagram, Facebook, LinkedIn, Twitter… font désormais partie des outils de communication du quotidien. Hôteliers, restaurateurs et clients utilisent ces réseaux. Mais comment se différencier et donner envie de venir dans son établissement ? Éléments de réponse. Communication et réseaux sociaux : pourquoi on ne peut plus s’en passer Plafond tagué et collection de guitares suspendues : une décoration très instagramable, au Mama Shelter de Bordeaux. Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR972295

RkJQdWJsaXNoZXIy ODk2OA==