L'Hôtellerie Restauration No 3780

ÉDITO Savez-vous négocier ? Pour qu’il y ait négociation, il faut qu’il y ait conflit. Comment négociez-vous par rapport au conflit ? Vous passez en force si vous avez l’autorité avec vous ? Vous vous soumettez si ce n’est pas le cas ? Ou bien vous vous efforcez de trouver une solution acceptable pour vous et votre interlocuteur ? Les sources de conflits potentiels, dans les métiers de l’hôtellerie-restauration, ne manquent pas : avec ses associés, ses employés, son propriétaire, ses clients, ses fournisseurs, son banquier, le voisinage, sans parler des services du fisc, de l’Urssaf, de l’hygiène, de la municipalité… L’objectif de la série négociation, que nous débutons dans ce numéro, est de vous armer pour négocier : maîtriser ses émotions, augmenter sa capacité face à l’insécurité, rappeler l’objectif commun partagé lorsque l’on débute une négociation… À la clef : des solutions plus intéressantes pour votre entreprise et plus de sérénité pour vous. Ça vous tente ? Rendez-vous page 15 pour profiter des conseils de Laurent Combalbert, négociateur professionnel et ancien négociateur du RAID, l’unité d’élite de la police. Un commentaire à propos de cet édito ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR671897 Abonnements 01 45 48 45 00 abo@lhotellerie-restauration.fr Service Emploi & Annonces 01 45 48 64 64 pa@lhotellerie-restauration.fr Rédaction 01 45 48 48 94 redaction@lhotellerie-restauration.fr Publicité 01 45 48 55 85 pub@lhotellerie-restauration.fr 5 rue Antoine Bourdelle - 75737 Paris Cedex 15 - Fax : 01 45 48 04 23 web + mobile lhotellerie-restauration.fr SUIVEZ-NOUS Application mobile Ce numéro est composé de 28 pages. Imprimeur : Roularta Printing - Meiboomlaan 33, B-8800 Roeselare Origine du papier : Belgique Taux de fibres recyclées : 100 % Certification : PEFC - Eutrophisation : Ptot 0,0071 kg/tonne Éditeur : SAS SEPT - Dépôt légal à parution ISSN : 2117-8917 Commission paritaire n° 0925T79916 Directeur de la publication : O. Milinaire Prix au n° : 0,77 €/temporairement 1,54 € (hebdomadaire/temporairement quinzomadaire) Pour poser une question aux journalistes ou ajouter un commentaire Flashez les QR codes à la suite des articles De l ’info, des métiers, des passions Ce qui motive les jeunes à se former aux métiers de l’hospitalité Ils ont entre 20 et 23 ans et ils poursuivent un cursus pour travailler, demain, dans le secteur de l’hôtellerierestauration. Les crises sanitaire et économique n’ont pas eu raison de leur envie. Confessions de passionnés prêts pour la rentrée. Le diplôme, les stages, les expériences sont autant d’atouts pour se positionner, ensuite, sur le marché du travail.” Maxime Leroy “Les émissions de cuisine à la télé incitent encore trop de jeunes à choisir les métiers de la restauration sans vraie passion. Résultat : ils abandonnent, souvent dès la première année…” La rengaine n’est pas nouvelle. On l’entend encore dans les couloirs des écoles hôtelières. Parce que la clé, pour aller jusqu’au bout d’une formation, c’est la motivation. Surtout depuis la crise du Covid, avec une inflation galopante et la pénurie de main-d’œuvre. À la veille de cette rentrée 2022, dans quel état d’esprit sont les jeunes dans les lycées hôteliers et les écoles de cuisine ? Comment envisagent-ils leur avenir ? “Je n’ai jamais pensé que je m’étais trompée de voie” “Je n’ai jamais douté de mon choix”, confie Louise Delbreil. Cette étudiante en 2e année de bachelor arts culinaires et entrepreneuriat à Ferrandi, à Paris (VIe), a postulé pour ce cursus, une fois son bac en poche, en raison de son goût inné pour la pâtisserie et le film Ratatouille. “Les règles sanitaires strictes à l’école durant la crise, cela cassait un peu l’ambiance et je craignais de ne pas pouvoir apprendre autant que je voulais durant les stages, mais je n’ai jamais pensé que je m’étais trompée de voie. Surtout dans un pays comme la France, où l’on aime manger”, explique-t-elle. Avis partagé par Martin Bougit. Dans le cadre d’un DUT en techniques de commercialisation à Angers (Maine-et-Loire), il a effectué un stage d’un mois à Paris (XVIe), dans le restaurant Mamie du chef Jean Imbert. Là, c’est le déclic : il veut travailler dans la restauration. “C’est devenu une passion et je n’ai eu aucune hésitation à poursuivre dans cette voie durant le Covid, car manger fait partie du savoir-vivre à la française et cela Sa passion pour la pâtisserie et le film Ratatouille ont conduit Louise Delbreil jusqu’à Ferrandi. Olivier Milinaire 2 L’Hôtellerie Restauration N° 3780 - 2 septembre 2022 IMAGES DE UNE : © ROZENN KREBEL - © GETTYIMAGES - © STUDIO DMKF RENTRÉE 2022 Anne Eveillard

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