L'Hôtellerie Restauration No 3768

© DR Poser une question, ajouter un commentaire Célia Rigon >www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR369955 Webinaire Interbev : la viande française, ça rapproche Suite au lancement de sa campagne ‘La viande française, ça rapproche’, Interbev, l’interprofession bétail et viande, a organisé en novembre dernier un webinaire avec le chef Thierry Marx et plusieurs acteurs de la filière. Laure Blagojevic, présidente de l’Innovore, spécialiste de l’alimentation et de son environnement, animait le débat sur l’importance de défendre durablement la viande française. Emmanuel Bernard, éleveur de bovins charolais dans la Nièvre et président de la section bovine d’Interbev, représente la quatrième génération sur l’exploitation agricole. Il répond à la question : pourquoi lancer une campagne comme celle-ci sur la restauration ? “J’ai une certaine fierté à représenter les éleveurs auprès des restaurateurs pour défendre cette viande française. Il y a le produit en lui-même et il y a tout le contexte. Concrètement, on a de vrais atouts, à tous les niveaux. Il y a aussi toute cette notion de transmission et les restaurateurs savent de quoi on parle”, explique-t-il. Thierry Marx, végétarien dans l’âme, est sensible au monde de l’élevage et de la boucherie. Le chef veut proposer à ses clients une expérience exceptionnelle autour de la viande. Il explique à ses convives d’où vient le produit et garantit une qualité et une traçabilité exceptionnelles. Aujourd’hui, après deux ans de Covid, il voit se multiplier des plats de partage pour des tablées plus importantes. “Pour vendre un produit, il faut démontrer sa valeur ajoutée”, souligne le chef. Sans oublier le bien-être animal, très cher aux consommateurs. Qualité et traçabilité De son côté, Patrick Eychenié, secrétaire général de Metro France, souligne que, depuis quelques années, une forte progression (+ 6 %) a été constatée en restauration hors domicile, notamment sur le haché. Le client mange davantage de viande au restaurant. “On peut dire que le consommateur français a un regard différent sur la viande et quand il veut se faire plaisir, il va en restauration parce qu’il aura de la diversité et de la qualité”, souligne-t-il. En achetant français, le restaurateur soutient une production qui connaît un certain nombre de challenges et de difficultés. Luc Mary, directeur de Sicaba et représentant des transformateurs de la filière et du réseau de grossistes et de bouchers détaillants, a mis en place une traçabilité très exigeante et très réglementée qui commence chez l’éleveur. Quand l’animal est prêt pour arriver à l’outil de transformation, il doit circuler avec un document qui est un outil sanitaire de bonne santé avec un ensemble d’informations et qui permet d’enregistrer la carte d’identité de l’animal. Un numéro d’abattage fait ensuite foi dans toute la progression de la carcasse. Le restaurateur disposera de ce numéro d’abattage sur la facturation. “C’est la base de la traçabilité française depuis 1996”, explique Luc Mary. Il y a le bœuf, certes, mais Angélique Delaire, éleveuse de veaux de boucherie dans le Puy-de-Dôme et vice-présidente de la section veaux d’Interbev, rappelle que la viande de veau est une tradition en France, et qu’elle est très appréciée des consommateurs. Elle ne se déguste qu’en Europe. D’après un sondage Opinion Way de 2020, le veau est considéré comme une viande tendre, savoureuse, de qualité et saine. C’est donc une source d’inspiration en cuisine. L’interprofession bétail et viande a organisé, en novembre, une rencontre entre le chef Thierry Marx et différents professionnels de l’élevage et de la distribution. Tous ont insisté sur la qualité des élevages et le respect du bien-être animal. Créateur de vins et distributeurs de vignerons depuis 1976, France Boissons créé des rendez-vous privilégiés en région. Venez à la rencontre de nos producteurs partenaires et composez vos cartes des vins. Dégustations de vins, champagnes & beaux spiritueux Masterclass

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