L'Hôtellerie Restauration No 3766

Allègement des mesures sanitaires à compter du 16 février Depuis le 16 février, le deuxième temps des allégements des mesures sanitaires a permis la réouverture des discothèques et des activités dansantes ainsi que la consommation debout dans les bars et restaurants. Suite à la mise en œuvre du pass vaccinal, un décret du 22 janvier 2022 allège les mesures sanitaires, comme l’avait annoncé le Premier ministre, Jean Castex, lors de sa conférence de presse du 20 janvier. Cet allègement des mesures sanitaires s’est fait en deux temps. Depuis le 2 février, le port du masque n’est plus obligatoire en extérieur, il y a eu une levée des jauges dans les établissements accueillant du public assis, et les trois jours de télétravail dans les entreprises qui le permettent ne sont plus obligatoires. Depuis le 16 février, les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, peuvent rouvrir dans le respect du protocole sanitaire. De même, les activités dansantes dans les bars et restaurants sont à nouveau autorisées. Les concerts debout peuvent reprendre dans le respect du protocole sanitaire. La consommation debout est à nouveau possible dans les bars et restaurants. Enfin, la consommation dans les stades, cinémas et transports est à nouveau autorisée. Un décret du 11 février 2022 prévoit les conditions auxquelles les employeurs et les travailleurs indépendants peuvent bénéficier d’exonérations ou d’aides au paiement de leurs cotisations sociales pour lesmois de décembre 2021 et janvier 2022, en cas d’interdiction d’accueil du public ou de baisse de chiffre d’affaires. Exonération de cotisations sociales pour les mois de décembre et janvier 2022 Coup d’envoi de la nouvelle édition du Meilleur sommelier du monde 3 18 février 2022 - N° 3766 L’Hôtellerie Restauration Afin d’accompagner les entreprises les plus touchées par les restrictions sanitaires prises en fin d’année 2021, les dispositifs d’exonération ou d’aide au paiement de 20 % des cotisations et contributions sociales sont reconduits pour les périodes d’emploi de décembre 2021 et janvier 2022 selon de nouvelles modalités. Les entreprises de moins de 250 salariés relevant des secteurs dits S1 (dont font notamment partie les cafés, hôtels, restaurants, traiteurs…) et S1bis (qui dépendent des entreprises du secteur S1) qui ont soit fait l’objet d’une mesure d’interdiction totale d’accueil du public dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ou ont constaté une baisse de chiffre d’affaires d’au moins 65 % bénéficient d’une exonération totale de cotisations patronales pour les périodes d’emploi de décembre 2021 et janvier 2022 ainsi qu’une aide au paiement des cotisations sociales restant dues, égales à 20 % des rémunérations brutes. Si l’entreprise est éligible, l’exonération et l’aide au paiement peuvent être appliquées à tous les salariés, quel que soit le montant de leur rémunération, mais uniquement pour la partie inférieure à 4,5 fois le smic. Lorsque l’entreprise qui n’a pas subi d’interdiction d’accueil du public constate une baisse de chiffre d’affaires d’au moins 30 % mais inférieure à 65 %, elle ne bénéficie que de l’aide au paiement. Comment apprécier la baisse de chiffre d’affaires ? Il faut apprécier la baisse du chiffre d’affaires par rapport à celui du même mois de l’une des deux années précédentes, au chiffre d’affaires mensuel moyen de l’année 2019 ou de l’année 2020 ou, pour les entreprises créées en 2021, par rapport au montant mensuel moyen du chiffre d’affaires réalisé entre la date de création de l’entreprise et le 31 août 2021. Les travailleurs indépendants Les travailleurs indépendants relevant du secteur S1 et qui ont subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 65 % bénéficient d’une réduction de cotisations et contributions sociales, égale à 600 € par mois d’éligibilité. Lorsqu’ils constatent une baisse de chiffre d’affaires d’au moins 30 % mais inférieure à 65 %, le montant de la réduction de cotisations est fixé à 300 € par mois. Ces réductions s’imputent en priorité sur les cotisations et contributions sociales dues au titre de l’année 2021. Lorsque le montant de réduction dont bénéficie le travailleur indépendant est supérieur aux montants de cotisations et contributions dus au titre de cet exercice, le reliquat s’impute sur les montants dus au titre de l’année 2022. Pascale Carbillet Depuis le 16 février, les discothèques ont pu rouvrir, dans le respect du protocole sanitaire. Le salon Wine Paris & Vinexpo Paris, qui se déroulait du 14 au 16 février à la porte de Versailles, a été l’occasion pour Philippe Faure-Brac, président de l’Union de la sommellerie française (UDSF) et meilleur sommelier dumonde en 1992, de présenter le calendrier et les enjeux de la prochaine édition concours du meilleur sommelier au monde, qui aura lieu du 7 au 12 février 2023. La France n’avait pas accueilli ce concours depuis 1989. Il était accompagné pour cela de Michèle Chantome, ambassadrice de l’Association de la sommellerie internationale (ASI), Thierry Pedros, responsable des partenaires pour l’UDSF, et Salvatore Castano, meilleur sommelier d’Europe en titre et premier candidat officiel pour le concours de 2023. Sept candidats français 70 candidats sont attendus à Paris pour ce trophée qui se tient tous les trois ans. La sélection du candidat français et de son suppléant se déroulera le 21 mars prochain, sous la houlette du sommelier David Biraud. Condition sine qua non pour se présenter : avoir obtenu le titre de meilleur sommelier de France ou de meilleur ouvrier de France sommellerie. Sept candidats sont déjà sur les rangs : Gaëtan Bouvier, Romain Iltis, Dominique Laporte, Pascaline Lepeltier, Florent Martin, Benjamin Roffet et Manuel Peyrondet. Après la cérémonie d’ouverture du 7 février, les quarts de finale se dérouleront les 8 et 9 février à l’hôtel Pullman Paris Montparnasse. Les 12 à 15 candidats sélectionnés seront annoncés à la mairie de Paris, et les épreuves de la demi-finale auront lieu le 10 février. Enfin, la grande finale prendra place au Paris La Défense Arena le 12 février. L’objectif de l’UDSF, qui organise la compétition, est d’y réunir 3 000 à 4 000 personnes lors de la finale. Roselyne Douillet © GETTYIMAGES PARIS Lauréat du concours en 1992, le président de l’Union de la sommellerie française, Philippe Faure-Brac, a profité du salonWine Paris &Vinexpo Paris pour dévoiler le déroulé de la prochaine compétition qui se déroulera en France, du 7 au 12 février 2023. De gauche à droite : Thierry Pedros, responsable des partenaires pour l’UDSF, Salvatore Castano, meilleur sommelier d’Europe en titre, Philippe FaureBrac, président de l’UDSF et meilleur sommelier du monde 1992, et Michèle Chantome, ambassadrice de l’Association de la sommellerie internationale. © GETTYIMAGES Si l’entreprise est éligible, l’exonération et l’aide au paiement des cotisations sociales peuvent être appliquées à tous les salariés.

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