L'Hôtellerie Restauration No 3766

LES TEMPS FORTS DE LA QUINZAINE 2 L’Hôtellerie Restauration N° 3766 - 18 février 2022 IMAGES DE UNE : © ETTYIMAGES - © EU2017EE CC BY 2.0 - © DR Abonnements 01 45 48 45 00 abo@lhotellerie-restauration.fr Service Emploi & Annonces 01 45 48 64 64 pa@lhotellerie-restauration.fr Rédaction 01 45 48 48 94 redaction@lhotellerie-restauration.fr Publicité 01 45 48 55 85 pub@lhotellerie-restauration.fr 5 rue Antoine Bourdelle - 75737 Paris Cedex 15 - Fax : 01 45 48 04 23 web + mobile lhotellerie-restauration.fr SUIVEZ-NOUS Application mobile Ce numéro est composé de 36 pages. Imprimeur : Roularta Printing - Meiboomlaan 33, B-8800 Roeselare Origine du papier : Belgique Taux de fibres recyclées : 100 % Certification : PEFC - Eutrophisation : Ptot 0,0071 kg/tonne Éditeur : SAS SEPT - Dépôt légal à parution ISSN : 2117-8917 Commission paritaire n° 0925T79916 Directeur de la publication : O. Milinaire Prix au n° : 0,77 €/temporairement 1,54 € (hebdomadaire/temporairement quinzomadaire) Pour poser une question aux journalistes ou ajouter un commentaire Flashez les QR codes à la suite des articles De l ’info, des métiers, des passions LILLE Face aux difficultés de recrutement et aux départs à la retraite massifs prochains qui toucheront la filière du tourisme régional, l’antenne du syndicat avance des solutions. Le projet de remise à niveau de la filière hôtellerie et restauration a été présenté le 7 février, à la préfecture du Nord. Emploi : l’Umih Hauts-de-France se mobilise pour pallier les difficultés “Le plus difficile pour nous, c’est de savoir qu’il y a des restaurants et des hôtels qui ne tournent pas à plein régime car ils n’ont pas la main-d’œuvre nécessaire. Les réceptionnistes, par exemple, sont devenus une denrée rare”, a introduit Pierre Nouchi, président de l’Umih Hautsde-France, lors de la présentation du projet de remise à niveau du secteur, organisée à la préfecture du Nord, à Lille, le 7 février. Comme dans l’ensemble du pays, l’hôtellerie et la restauration dans la région restent en tension. “Nous avons 16 000 entreprises référencées dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, soit 72 000 salariés. Pour que le secteur se mette à niveau, il manque 10 à 20 % de ces emplois, soit près de 10 000 personnes”, a poursuivi Pierre Nouchi. À ce besoin immédiat, s’ajoute un besoin à long terme : 800 000 personnes du secteur vont prendre leur retraite d’ici 2032. Grille des salaires à la hausse Les organisations patronales ont déjà mis sur la table une grille de salaires commune avec une moyenne d’augmentation de 10,5 %, mais la réussite de cette mesure ne sera estimable qu’une fois la pleine saison terminée. L’Umih Hauts-de-France a décidé de ne pas s’arrêter là. En partenariat avec l’Ademe, la CCI et la région, elle a mis en place des actions pour favoriser le maillage territorial et attirer davantage de candidats, “le projet résilience hôtellerie, restauration et tourisme”. “Ce projet est une très belle initiative. L’objectif étant que, grâce aux différentes structures du maillage territorial, nous puissions venir en aide à cette filière en tension en engageant une transition”, a commenté Thibault Guilluy, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises. Un projet qui s’articule autour de trois thématiques : le recrutement, la formation et le développement durable. “Nous travaillons déjà en collaboration avec les lycées, les CMA, l’école des chefs et grâce à eux, on recrute, mais pas suffisamment. Le but est d’aller encore plus loin”, a précisé Pierre Nouchi. Parmi les projets déjà mis en place, on retrouve la création de brigades solidaires, un parcours de formation court et efficace, tourné vers l’opérationnel et permettant l’acquisition de compétences en hygiène alimentaire et en sécurité, à travers des certifications professionnelles. Ce dispositif a déjà accueilli 283 demandeurs d’emploi et l’objectif affiché est d’atteindre 1 000 personnes formées à l’horizon 2023. Transition numérique On retrouve également le lancement du programme d’accompagnement ‘GO DiGit ALL’ qui aide les entreprises à tendre vers une transition numérique. “Notre métier a du mal à attirer les jeunes par son image dégradée. Nous avons besoin de nous moderniser et cela passe par le numérique”, a lancé Pierre Nouchi. Autre exemple, sur le volet du tourisme durable, des aides financières existent. “Dernièrement, on a aidé un hôtel-restaurant de la région qui devait changer son lave-linge et son sèche-linge. Il en avait pour 11 000 € et l’Ademe a participé à hauteur de 8 000 €”, a détaillé Patrick Alfano, représentant de l’Ademe. “Si tout va bien, d’ici un an, nous pourrons nous mettre à niveau”, a conclu le président de l’Umih Hautsde-France. Lolita Péron, Aletheia Press ÉDITO © ALETHEIA PRESS/LOLITA PERON Des mesures sanitaires allégées, à condition d’avoir un pass vaccinal valide Avec lamise enœuvre dupass vaccinal, leGouvernement a prévu un allègement des mesures sanitaires (lire p. 3 et 4). Depuis le 2 février, le port du masque n’est plus obligatoire en extérieur et les jauges dans les établissements recevant du public assis comme les cinémas et théâtres sont supprimées. De même, c’est la fin des trois jours de télétravail obligatoires, ce qui devrait permettre aux restaurateurs de retrouver leur clientèle du midi. Depuis le 16 février, les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, peuvent rouvrir dans le respect du protocole sanitaire. De même, les activités dansantes dans les bars et restaurants sont à nouveau autorisées. Les concerts debout peuvent reprendre dans le respect du protocole sanitaire. La consommation debout est à nouveau possible dans les bars et restaurants, mais aussi dans les stades, cinémas et transports. Mais pour participer à toutes ces activités, il faut avoir un pass vaccinal valide. Et c’est là que cela se complique pour près de 4 millions de personnes qui n’ont pas effectué leur dose de rappel dans les temps et vont se retrouver avec un pass invalide. En effet, depuis le 15 février, le rappel doit avoir été effectué 4 mois après la dernière injection et non plus dans un délai de 7 mois. Parmi ces 4 millions de personnes, combien vont l’effectuer, quand la fin du pass vaccinal est prévue fin mars ou début avril, selon les annonces de Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement ? Pascale Carbillet

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