L'Hôtellerie Restauration No 3758

GESTION 2 L’Hôtellerie Restauration N° 3758 - 29 octobre 2021 IMAGES DE UNE : © GETTYIMAGES Abonnements 01 45 48 45 00 abo@lhotellerie-restauration.fr Service Emploi & Annonces 01 45 48 64 64 pa@lhotellerie-restauration.fr Rédaction 01 45 48 48 94 redaction@lhotellerie-restauration.fr Publicité 01 45 48 55 85 pub@lhotellerie-restauration.fr 5 rue Antoine Bourdelle - 75737 Paris Cedex 15 - Fax : 01 45 48 04 23 web + mobile lhotellerie-restauration.fr Informations et annonces pour votre métier SUIVEZ-NOUS Application mobile Ce numéro est composé de 36 pages. Imprimeur : Roularta Printing - Meiboomlaan 33, B-8800 Roeselare Origine du papier : Belgique Taux de fibres recyclées : 100 % Certification : PEFC - Eutrophisation : Ptot 0,0071 kg/tonne Éditeur : SAS SEPT - Dépôt légal à parution ISSN : 2117-8917 Commission paritaire n° 0925T79916 Directeur de la publication : O. Milinaire Prix au n° : 0,77 €/temporairement 1,54 € (hebdomadaire/temporairement quinzomadaire) Pour poser une question aux journalistes ou ajouter un commentaire Flashez les QR codes à la suite des articles Comment adapter le modèle économique de la restauration à une hausse des salaires Les propositions récentes d’augmentation des salaires dans la profession peuvent aider à fidéliser les collaborateurs mais cela aura forcément un impact sur la rentabilité des établissements. © GETTYIMAGES Une augmentation généralisée des salaires dans les CHR peut attirer de nouveaux personnels. ÉDITO Attractivité : revoir les salaires, une première étape Deux salariés sur trois souhaitent une augmentation de leurs revenus, et plus de la moitié ne veut plus faire des heures supplémentaires pas toujours payées. C’est ce qui ressort des 6 145 réponses que nous avons obtenues lors d’une enquête en ligne réalisée entre le 21 et le 24 octobre 2021 (lire p. 4-5). Le constat est sans appel, mais est-il vraiment surprenant ? Crise ou pas crise, tout travail mérite salaire. Il n’est plus acceptable pour les salariés de ne pas être payés à la hauteur du travail fourni. La profession saura-t-elle, pourra-t-elle l’entendre ? Les deux organisations patronales (Umih et GNI) que nous avons interrogées suite à cette enquête semblent vouloir travailler en ce sens. Autre point frappant de notre enquête : les commentaires. Nous en avons reçu plus de 3 000. C’est dire s’il y a un besoin pour les salariés de parler, d’être entendus. Ils demandent plus de respect, de reconnaissance, une revalorisation du secteur, mettent l’accent sur les conditions de travail, que beaucoup jugent déplorables. Si une hausse des minimas salariaux peut être négociée par les partenaires sociaux, certains changements vont nécessairement devoir passer par une réorganisation en interne, propre à chaque structure… Pour que nos entreprises redeviennent attractives sur le front de l’emploi, il est urgent qu’elles se remettent en question. Poser une question, ajouter un commentaire Romy Carrere >www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR669057 L’augmentation des rémunérations est l’une des pistes proposées par certains partenaires sociaux pour résoudre les difficultés de recrutement que rencontre la restauration. Pourtant, la rémunération n’est plus dans le top 5 des raisons d’être satisfait au travail, selon un sondage Opinion Way réalisé en 2018 pour l’opérateur télécom Hub One, qui confirme de très nombreuses enquêtes précédentes. Même si, depuis, la crise sanitaire est passée par là, il n’en reste pas moins que ce classement est toujours d’actualité. L’ambiance bienveillante et conviviale avec les collègues est le premier motif de satisfaction des salariés, suivi par l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Il est peu probable qu’une hausse des salaires puisse faire revenir l’immense majorité des collaborateurs qui ont quitté le secteur. Elle peut Il est peu probable qu’une hausse des salaires puisse faire revenir l’immense majorité des collaborateurs qui ont quitté le secteur.”

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