L'Hôtellerie Restauration No 3739

5 5 février 2021 - N° 3739 L’Hôtellerie Restauration LES TEMPS FORTS DE LA QUINZAINE Fermeture des centres commerciaux : Bercy fait le point L e 29 janvier, le Premier ministre, Jean Castex , a annoncé la fermeture les zones commerciales qui génèrent des brassages de population importants et pré- sentent un risque de circulation accrue du virus (commerces non alimentaires de plus de 20 000 m 2 de surface commerciale). Bruno Le Maire , ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Alain Griset , ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, ont précisé que : • ces commerces fermés bénéficieront du fonds de solidarité renforcé, avec un droit d’option entre la compensation de perte de chiffre d’affaires jusqu’à 10 000 € ou l’in- demnisation de 20 % du chiffre d’affaires plafonné à 200 000 € par mois ; • pour les commerces en réseaux, particuliè- rement les grandes enseignes intégrées pour lesquelles les 200 000 € de compensation seraient insuffisants, le dispositif de cou- verture de 70 % des charges fixes leur sera ouvert. Ces aides permettront aux commer- çants de faire face à leurs loyers et charges ; • les commerces fermés bénéficieront de l’activité partielle sans reste à charge, l’exo- nération des cotisations patronales et de l’aide au paiement des cotisations salariales. Les commerces alimentaires des centres commerciaux restent ouverts, qu’il s’agisse des supermarchés ou des magasins ali- mentaires spécialisés (boulangeries, par exemple). Les pharmacies restent égale- ment ouvertes, par dérogation. Les com- merces fermés ne peuvent pas proposer de click and collect ou de retrait de com- Les zones commerciales non alimentaires de plus de 20 000 m 2 doivent fermer depuis le 31 janvier. Les commerces fermés ne peuvent pas proposer de click and collect ou de retrait de commande. www.foodservice.hilcona.com Les originales : 5 délicieuses Veggie Balls existantes Les nouveautés : 3 variétés innovantes et savoureuses ! LE VEGGIE SÉDUIT, L'OFFRE HILCONA S'AGGRANDIT : NOS SNACKING BALLS POUR TOUS LES GOÛTS ! Falafel 1 x 4.5 kg Mini Végé Balls 2 x 1.5 kg Falafels de betterave rouge 2 x 1.5 kg Nouveau Nouveau Nouveau RZ1_102521003_AZ_Vegic_Balls_LHotellerie_260x120mm_ISONewspaper26v4.indd 1 20.01.21 11:22 mande. Un point de vente de restauration rapide peut uniquement effectuer de la livrai- son, selon Bercy. Un point de vente de restauration rapide peut uniquement effectuer de la livraison. © GETTYIMAGES Sylvie Soubes SOS Experts Covid -19 : principales aides aux CHR et mesures à respecter sur www.lhotellerie-restauration.fr Pétition : Sauver les petites et moyennes entreprises en transformant les PGE en obligations Xavier Alberti, PDG des Collectionneurs (585 hôtels et restaurants), a rédigé une pétition adressée au Premier ministre, Jean Castex, et au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. “L’épidémie de Covid-19 a entrainé une baisse, voire une interruption totale de l’activité pour bon nombre d’entreprises françaises, et en particulier pour des milliers de commerçants. Ces entreprises ont eu majoritairement recours à deux dispositifs pour éviter la faillite : l’activité partielle pour leurs salariés et la mise en place d’un prêt garanti par l’État pour financer leur trésorerie. Si la mise en place de cette ligne de crédit très rapide a été salvatrice à court terme, elle n’est pas adaptée à la situation à moyen terme. En effet, on ne finance pas de la perte par de la dette car son remboursement sera synonyme de dépôts de bilan en cascade. Dès lors, il faut transformer ces prêts en obligations perpétuelles, c’est-à-dire sans date de remboursement, mais portant un intérêt annuel (de 1 % par exemple) : • ce mécanisme évite d’effacer la dette en la transformant en obligation ; • il permet d’immobiliser ces sommes dans les bilans des entreprises, des banques et de l’État ; • le taux d’intérêt permet de rémunérer au minimum le risque sans obérer la capacité de financement des entreprises qui bénéficieraient de ce dispositif ; • les entreprises peuvent décider de rembourser si elles le veulent ou conti- nuer à payer les intérêts. Il ne s’agit pas d’enrichir un peu plus des multinationales ou des grands groupes financiers, mais de sauver des petites entreprises et des entrepreneurs courageux et travailleurs, qui n’ont commis aucune faute et qui bien souvent appliquent ces règles ignorées par les géants surendettés de l’économie financiarisée : ‘Ne jamais dépenser plus que ce qu’on gagne et toujours avoir un compte en banque supérieur à son ego.’ Ce qui est en jeu ici, ce n’est pas 3 points de PIB mais c’est souvent trois générations de travail, de sacrifices et d’investissements. Ne les sacrifions pas au nom d’une dette qui ne leur incombe pas.” La pétition est à retrouver sur change.org

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