L'Hôtellerie Restauration No 3729
À Dijon, L‘Évidence joue l‘exception Poser une question, ajouter un commentaire MyriamHenry > www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR964362 DIJON Le 6 août dernier, Carine et Julien Burdin s’installaient dans leur première affaire. Orientée bistronomie, elle mise sur une clientèle d’habitués au déjeuner tout en se démarquant de la scène culinaire locale avec sa suggestion de produits d’exception. Carine et Julien Burdin ont choisi Dijon pour installer leur table qu’ils souhaitent “conviviale et familiale”. PAUL, RESTAURATEUR, LYON 91% DES FRANÇAIS AU RESTAURANT * ! souhaitent de la Volaille Française Moi, j ’ai dit oui ! *Source :SondageOpinionWay “LaConsommationdeVolailleFrançaise”Janvier2018 GULFSTREAMCOMMUNICATION -RCNantesB389788993 -©Getty images -Shutterstock -Visuelsnoncontractuels www.jaimelavolaille.fr GS APVF 011 - AP Restaurateur 186x78.indd 1 21/09/2020 14:14 P ourquoi l’Évidence ? “Quand nous sommes entrés avec ma femme dans cet ancien restaurant spécialisé en fruits de mer et poissons, au mois d’oc- tobre dernier, ça a été une évidence : c’était là qu’on voulait s’installer pour ouvrir notre première affaire” , explique Julien Burdin , chef-propriétaire dijonnais de 40 ans. Le couple a saisi l’aubaine du départ à la retraite de l’ancien propriétaire pour investir 200 000 € et réaliser son rêve : proposer une cuisine bistronomique grâce à une table “conviviale, familiale et où on se sent bien”. “Dijon, c’est la Cité de la gastronomie, une grande agglomération où on ne subit pas la saisonnalité.” Si le restaurant n’est pas en plein centre-ville, le quartier est dyna- mique toute l’année grâce à une clientèle de bureau importante. Une aubaine pour ce couple de jeunes parents qui souhaitait instaurer une fermeture hebdomadaire le week-end et miser sur un menu du marché attractif en semaine, le midi, à 23 ou 34 €. Homard bleu en supplément Pour se démarquer sur la scène culinaire dijonnaise, Julien et Carine Burdin ont misé sur deux points : le choix de l’ac- compagnement pour le client et une ‘suggestion d’exception’, avec des pro- duits tels que le homard bleu ou le ris de veau, moyennant un supplément de 20 € au menu. “Et ça marche, on en vend à la pelle” , confirme le chef, qui vise à terme un Bib Gourmand. Le restaurant a servi cet été une trentaine de couverts par jour en moyenne, avec un ticket moyen à 46 €, “et six services com- plets sur dix” . Avec la rentrée, c’est une nouvelle clientèle, celle qui devrait remplir le restaurant à l’année, qu’il faut séduire.
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