L'Hôtellerie Restauration No 3723

Fonds classés par tranche de chiffre d’affaires hors taxes France * Grandes métropoles ** Balnéaire et montagne Ensemble du territoire (sauf grandes métropoles, balnéaire et montagne) Coef EBE (prix/EBE) Prix/CA Tendance Coef EBE (prix/EBE) Prix/CA Coef EBE (prix/EBE) Prix/CA Coef EBE (prix/EBE) Prix/CA Jusqu’à 250 000 € (CA moyen : 135 000 €) 2,81 113 % 2,93 113 % 2,91 115 % 2,5 111 % De 250 000 à 399 000 € (CA moyen : 315 000 €) 2,44 88 % 2,34 90 % 2,09 74 % 3,44 109 % 400 000 € et plus (CA moyen : 621 000€) 3,33 104 % 3,14 99 % 3,4 106 % 3,02 102 % Toutes tranches confondues (CA moyen : 201 000 €) 2,79 109 % 2,8 106 % 2,87 109 % 2,57 111 % FONDS DE COMMERCE Moyenne calculée sur les cessions réalisées par le réseau Michel Simond entre le 1 er janvier et le 31 décembre 2019 *France métropolitaine et DOM-TOM ** Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Strasbourg, Toulouse © GETTYIMAGES Sur l’année 2020, nous constatons au niveau national, une légère baisse des transactions de fonds de commerce de bar licence IV d’environ 8 % par rapport à 2019 (source Bodacc). Seules les ‘petites affaires’ tirent leur épingle du jeu. Cela est dû en grande partie aux apports nécessaires demandés pour la reprise de ce type de commerce. Nous avons moins d’acquéreurs aux apports conséquents, mais plutôt des primo-accédants à la recherche un bar licence IV. Ce sont pour la majorité des couples ou binômes, et plutôt jeunes. Les transactions cohérentes, en termes de prix par rapport au marché et de profil des repreneurs, et présentées sur des bases acceptables en matière de financement, ne rencontrent pas plus de difficultés auprès des organismes bancaires que les autres activités. Sur notre secteur géographique, la baisse des cessions s’explique principalement par : - des prix de cessions élevés par rapport au marché ; - des commerces aux agencements et décorations vétustes, ne correspondant plus aux concepts actuels ; - la conjoncture et la frilosité des banques à financer les projets, surtout sur des reprises par des primo-accédants et/ou personnes en reconversion ; - une baisse importante de la demande sur les bars licence IV, mais qui n’est pas uniquement due à notre spécificité rurale ; - un apport insuffisant. À noter que le bar pur n’existe pratiquement plus : des activités annexes telles que la restauration, classique ou de type snacking y sont souvent développés. De ce fait, le profil de l’acquéreur n’est plus le même, il nous faut trouver des professionnels de la restauration, car c’est un critère essentiel pour les partenaires bancaires. Bars licence IV : légère baisse des ventes de fonds Le commentaire de Lionel Joulié, cabinet Michel Simond de Figeac (Lot) ACTIVITÉ : BARS LICENCE IV 70 L’Hôtellerie Restauration N° 3723 - 3 septembre 2020

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