L'Hôtellerie Restauration No 3723
Pour l’embauche d’un apprenti mineur l’employeur peut bénéficier d’une aide de 5 000 €. ©THINKSTOCK EQUIPHOTEL.COM RESTAURATION/DESIGN/BIEN-ÊTRE TECHNOLOGIE/SERVICE l’hospitality est là #equiphotel #eh20 L’aide à l’embauche pour les contrats d’apprentissage et de professionnalisation est effective Les décrets instaurant l’aide aux employeurs qui embauchent des apprentis et des personnes en contrat de professionnalisation ont été publiés au Journal officiel du 25 août. Ces mesures majeures du plan Un jeune, une solution, annoncées en juillet par la ministre du Travail, Elisabeth Borne , offrent aux employeurs la possibilité de bénéficier d’une aide de 5 000 € pour le recrutement d’un alternant mineur et de 8 000 € pour le recrutement d’un alternant majeur. Les employeurs peuvent bénéficier de cette aide pour tout nouveau contrat conclu entre le 1 er juillet 2020 et le 28 février 2021. En complément, et pour aider les jeunes à trouver plus facilement un employeur, le Gouvernement a mis en place un dispositif dérogatoire qui leur permet d’être accueillis en CFA sans contrat d’apprentissage jusqu’à 6 mois après le début du cycle de formation. Cette mesure s’applique pour les entrées en formation entre le 1 er août et le 31 décembre 2020. Décret n° 2020-1085 du 24 août 2020 relatif à l’aide aux employeurs d’apprentis, publié au JO du 25 août, texte 15. Décret n°2020-1084 du 24 août 2020 relatif à l’aide aux employeurs d’un contrat de professionnalisation, publié au JO du 25 août, texte 14. Le GNI Paris Île-de-France invite l’ensemble des professionnels parisiens à proposer la prise de température dans leur établissement, tant à leurs salariés qu’à leurs clients. Il organise aussi le dépistage massif de tous les salariés du secteur à Paris. “Dans le cadre de partenariats passés avec des laboratoires, un dispositif de plages horaires avec accès prioritaire sera réservé aux cafetiers et restaurateurs ainsi qu’à leurs collaborateurs. Tout cela dans le cadre d’horaires compatibles avec les nécessités du service.” Néanmoins, les préconisations ne se limitent pas à la région parisienne. Pour Didier Chenet , président du GNI, “il est important que les professionnels s’engagent sur de telles mesures en plus de celles obligatoires déjà contenues dans le protocole sanitaire. Elles ont pour objectif de prévenir et d’agir. Elles doivent avoir aussi pour effet de rassurer nos salariés, nos clients et les autorités sanitaires. Je recommande à tous les professionnels exerçant dans les 21 départements classés en rouge de les adopter également. Nous devons être exemplaires. Il en va de notre capacité à continuer d’ouvrir nos établissements et de travailler.” Le GNI propose la prise de température des clients et le dépistage des salariés dans les zones rouges
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