Page 36 - L'Hôtellerie Restauration No 3362

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Fonds de commerce
corrélation avec le produit ou permette
un bon équilibre famille-travail. J’y vois
plusieurs raisons. D’une part, le contexte
économique ne favorise pas la prise de
risque, donc un fonds en bon état les ras-
sure. D’autre part, les banques prêtent
à condition qu’elles soient assurées que
le fonds peut être exploité à profit. En
outre, pour notre part, dans la mesure où
nous suivons nos clients jusqu’à l’obten-
tion de leur crédit, nous ne pouvons pas
nous permettre d’accepter de soutenir
des dossiers dont nous savons d’avance,
au vu de l’état du fonds - équipement en
fin de vie, locaux non rénovés, absence
d’effort de mise aux normes... -, qu’ils ne
trouveront pas acheteur ou les crédits né-
cessaires. Cela nous amène aujourd’hui à
refuser de prendre enmandat un produit
sur trois en moyenne.
Mais peu de fonds répondent à toutes
ces qualités à la fois...
Exact, ce qui explique en partie que les
prix du marché stagnent ou baissent et
qu’il y a de belles affaires à des prix inté-
ressants.
Quelles sont les affaires qui séduisent
le plus ?
Dans notre secteur géographique, ce
sont les bars-tabacs, les restaurants tra-
ditionnels, brasseries ou établissements
de vente à emporter situés en centre-ville
qui bénéficient d’une clientèle variée
-
bureaux, touristes et locaux - ou dans
des zones à forte fréquentation routière
ou touristique, restaurant ouvrier du
midi, par exemple. Le fait qu’un fonds
soit exploité sous franchise avec un
concept à la mode - comme Sushishop,
Stratto, Au Bureau, etc. - est un plus très
apprécié des acheteurs et des banques.
Quelles sont celles qui séduisent
le moins ?
Les bars purs, à moins d’être dotés d’un
bon concept. Les bars de village sont
également en perdition et ne se vendent
plus, même en droit au bail. En général
ils ferment et sont transformés en loge-
ments.
Quelles sont, selon vous, les points
forts et faibles de la région ?
Orléans est une ville assez riche, bénéfi-
ciant d’un pouvoir d’achat relativement
élevé. La Sologne et les châteaux de la
Loire amènent un afflux touristique sûr
et varié, et la région mène une politique
économique et touristique dynamique.
Le point faible serait, peut-être, que l’at-
tractivité des enseignes de restauration
entraîne une reprise limitée des établis-
sements de restauration traditionnelle et
semi-gastronomique.
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Century 21 Capital Commerce
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Type de fonds
Moyenne des
prix de vente
Prix moyen
en%du CAHT
Prix moyen en
coefficient EBE
Tendance
2014
Restaurants
traditionnels
(
inclus ouvriers,
crêperies, pizzerias)
140-170
K€
75%
du CAHT
2,14
x l’EBE
reconstitué
Bar-brasserie
350-400
K€ 100-110%
du CAHT
2,90
x l’EBE
reconstitué
Bar pur
80-100
K€ 50-60%
du CAHT
-
Bar-tabac
250-300
K€ -
2,95
x l’EBE
reconstitué
LES PRIX DU MARCHÉ 2013 À ORLÉANS ET SA RÉGION
SELON CENTURY 21 CAPITAL COMMERCE
Century 21 Capital Commerce a ouvert
à Orléans en février 2008. Aujourd’hui,
l’équipe est constituée de neuf
collaborateurs dont trois négociateurs
dédiés aux fonds de commerce dans
les secteurs du Loiret et du Loir-et-Cher.
La cession de fonds CHR représente
60%
de l’activité de l’agence dont
40%
est consacrée aux CHR et 20%
concerne les boulangeries et autres
fonds de commerces. Les 40% restants
concernent le droit au bail,
les locaux commerciaux et l’immobilier
d’entreprise.
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