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Restauration
Ploufragan
Ancien de Sylvain Guillemot, Jonathan Leroy, épaulé par sa femme, Angélique, a ouvert une table
qui fait déjà parler d’elle.
À l’aise Brézoune
O
ser le lapin en snacking, voilà
une belle idée. Enmais dernier,
l’équipe du Brézoune a fait fureur
lors des Rock’n Toques de Saint-Brieuc
(22).
De fait, Brézoune, de
Jonathan
et
Angélique Leroy
,
est la table dumoment
à Saint-Brieuc. Le chef de 29 ans a été
à bonne école, chez
SylvainGuillemot
,
deux étoiles
Michelin
à Noyal-sur-Vilaine
(35).
Un parcours atypique car Jonathan
Leroy a rejoint la cuisine avec un BTS
informatique en poche.
TERROIR-TRADITION
Après avoir débuté en pizzéria, il travaille
avec
Gérard LeGuéhennec
. “
Il m’a fait
découvrir la cuisine du Sud, le goût dans
les produits, les bouillons,
explique le
jeune chef
.
Sylvain Guillemot, lui, m’a
surtout enseigné la rigueur, les cuissons.”
Dans l’assiette, cela donne un Pigeon
kasha (sarrasin grillé), purée de petits
pois et légumes croquants ou encore des
Langoustines aux petits légumes, jus de
carcasses, la pince en tempura, émulsion
de peau de citron. Des plats de haute
volée pour des menus à 14,50 € le midi
(
plutôt bistrot), 20, 30 et 40 € le soir
(
davantage gastronomique). La salle a
été réaménagée il y a peu. Un coin piano,
une belle terrasse. Rien de clinquant,
une simplicité qui sied à la clientèle. Sur
le perron de la maison, on peut lire une
enseigne : Terroir-Tradition.
“
Lorsque
nous avons ouvert, en janvier 2012, j’ai
décidé de tout changer, à une semaine de
l’ouverture, pour une cuisine du marché,
plus contemporaine”,
raconte Jonathan
Leroy.
OLIVIER MARIE
Brézoune
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Jonathan Leroy
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Montauban
Tony de Rus Manenc a quitté Toulouse et le monde de la nuit pour un restaurant de cuisine traditionnelle.
La Table d’Alba : le jour après la nuit
“
A
u bout de trente ans, j’ai eu envie
de privilégier une autre qualité
de vie, de prendre le temps de
voir mes amis”
,
lâche
Tony de Rus
Manenc
,
l’ancienne propriétaire du
Vélane, à Toulouse (31), qu’elle a tenu
pendant dix ans. Les derniers clients
du restaurant gastronomique partis, la
soirée se poursuivait dans un bar de nuit
où des fêtes étaient organisées.
Contraste saisissant, La Table d’Alba,
son nouveau restaurant à Montauban
(82),
est ouvert uniquement à l’heure
du déjeuner du lundi au samedi, excepté
le vendredi.
“
Nous servons une cuisine
traditionnelle moins sophistiquée que
celle du Vélane”,
détaille la propriétaire.
Le plat du jour est à 9,90 €, le menu
deux plats à 12,90 €, celui à trois plats
à 14,90 €, et le menu affaires est à 25 €.
Deux personnes travaillent en cuisine,
quatre en salle. Le choix de Montauban
résulte du hasard.
“
Nous sommes à
vingt minutes à peine de la banlieue de
Toulouse. Cela nous a donné l’envie de
prospecter du côté des entreprises de cette
zone.”
Tony de RusManenc, ancienne présidente
des restaurateurs de l’Umih 31, a dirigé
plusieurs restaurants, bars, hôtels et
discothèques à Montpellier et Toulouse.
Elle voit le restaurant comme
“
un lieu
de l’art de vivre
.
Bien faire à manger
ne suffit plus. Le client veut un accueil
courtois, un service souriant et une
assiette au rapport qualité-prix
irréprochable”.
BERNARD DEGIOANNI
La Table d’Alba
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Tony de Rus Manenc
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“
Bien faire à manger ne
suffit plus.”
Le restaurant n’est ouvert qu’à l’heure du déjeuner.
