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du 23 octobre 2008
FORMATION

PAR LE BIAIS DE LA VALIDATION DES ACQUIS DE L'EXPÉRIENCE

Richard Duvauchelle a décroché un master gestion et aménagement touristiques et hôteliers

Le directeur général du Palais Stéphanie à Cannes a obtenu ce diplôme équivalent bac + 5 dans le cadre de la VAE à la Sorbonne. Couronnement d'une vie consacrée à l'hôtellerie ou prolongement ? Rencontre.
Propos recueillis par Anne Sallé


Richard Duvauchelle et Al Gore (à gauche) sur la terrasse du Palais Stéphanie à Cannes.

L'Hôtellerie Restauration : La validation des acquis de l'expérience a-t-elle été un réflexe pour vous ?
Richard Duvauchelle, d.g. du Palais Stéphanie à Cannes :
Dans le cadre de mes fonctions, j'ai eu besoin d'un bac + 2. J'ai donc fait valider mon expérience en 2006 par un BTS hôtellerie-restauration obtenu grâce à la VAE. J'ai eu ensuite envie de continuer dans la même voie pour obtenir le master professionnel tourisme spécialité gestion des activités touristiques et hôtelières (Gath) à la Sorbonne.

Qui dit master dit mémoire. Vous avez choisi comme thème 'Comment concilier développement durable et compétitivité dans l'hôtellerie ?', décroché un 16/20 et une mention très bien…
J'ai été très tôt sensibilisé à la protection de l'environnement et aux efforts des grands groupes hôteliers internationaux en faveur du développement durable. Ma rencontre avec l'ancien vice-président américain Al Gore en mai 2006 à Cannes, où il était venu effectuer la promotion de son documentaire Une vérité qui dérange, n'a fait que me conforter dans mes convictions.

Étudier et travailler, c'est possible ?
Les journées sont longues… Mais le défi est passionnant, ce travail de recherche est venu compléter mes connaissances, et a abouti à la réalisation d'une étude très approfondie - à ma connaissance, inexistante à ce jour - sur le développement durable dans l'hôtellerie qui, de toutes façons, n'a pas le choix. Le développement durable, c'est
l'avenir, d'autant que le tourisme est appelé à se développer toujours davantage. Ne pas avancer, c'est reculer.

Le but de ce master ?
C'est d'abord une satisfaction personnelle de voir reconnaître et bonifier ses acquis. J'ai d'ailleurs toujours encouragé mes collaborateurs à suivre des plans de formation dynamiques pour parfaire leurs connaissances et préparer leur avenir. Peut-être un jour ferais-je partie des enseignants ! Un savoir n'a de valeur que si on le transmet. zzz36v zzz68v

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L'Hôtellerie Restauration n° 3104 Hebdo 23 octobre 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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