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du 23 octobre 2008
RESTAURATION

AVEC UNE CUISINE CLASSIQUE ÉPICÉE D'EXOTISME

Le Manoir de Bellerive maintient l’éclat de son étoile

Le Buisson-de-Cadouin (24) Arrivé en mars 2007, c’est avec beaucoup d’ambition et de talent que Jean-Emmanuel Christ réussit à défendre la distinction obtenue depuis 2000. Sa cuisine raffinée reste imprégnée du terroir périgourdin dans lequel s’inscrit ce délicieux 4 étoiles, membre de Small Luxury Hotels of the World.


Financier pour lui, organisatrice de séminaires, pour elle, Rudi et Karina Madalijns ont voyagé dans le monde entier avant d’acheter le Manoir de Bellerive en novembre 2006.

C’est sur un coup de coeur pour Le Manoir de Bellerive - qui porte si bien son nom - que les époux Madalijns ont rompu avec leurs anciens métiers. La finance pour Rudi et l’organisation de séminaires pour Karina. Leur première ouverture en mars 2007 fut placée sous d’heureux auspices. Vendu par Marcel Clévenot, le château de style Directoire, doté de 21 chambres ouvrant sur un superbe parc de 4 hectares, avait belle réputation. Et un chef venait d’être trouvé pour la table étoilée, jusque-là orchestrée par Jean-Luc L’Hourre parti en Bretagne reprendre l’affaire familiale à Lannilis. Jean-Emmanuel Christ, chargé tout à la fois de la table gastro, Les Délices d’Hortense, et du bistro, La Table de Louis, officiait auparavant à deux pas de là, dans le département voisin du Lot-et-Garonne, à Puymirol, en tant que second du grand chef Michel Trama, 3 étoiles Michelin.
Une étape qui s’est révélée décisive pour ce natif de Toulon, cuisinier par vocation et qui, précédemment, se frotta à des brigades prestigieuses - La Pinède à Saint-Tropez, le Byblos à Courchevel. Le chef le dit volontiers : “Il y a un avant et un après Trama. Avec lui, c’est devenu une évidence, j’ai su quelle cuisine je souhaitais faire.”

Des produits locaux et un soupçon d’exotisme
Comme son mentor, Jean-Emmanuel ne fait pas dans le tapage. Il approche le produit, avec la précision du pêcheur qu’il fut lors de son apprentissage de cuisinier en Bretagne. Sa carte, courte, magnifie les produits nobles : poissons sauvages, homard de Bretagne, caviar d’Aquitaine, boeuf du Limousin, agneau du Quercy, pigeon, foie gras et petits légumes du cru… Le chef prend un malin plaisir à ajouter aux produits locaux un soupçon d’exotisme.
Témoin : ce splendide ‘Agneau du Quercy dans toute sa splendeur’.
La composition se décline en carré rôti, ris croustillant et épaule confite, servis avec une verrine de couscous crémeux au pruneau, harissa et jus de tajine. Les desserts sont réalisés au moment, tel ce Tiramisu minute aux cerises et cardamome, sorbet coco, ou encore ce Pot-au-feu de cerises, mousse caramel. La carte change tous les mois, un besoin chez ce chef en recherche permanente.
Une cuisine vive et créative appréciée aussi bien par la clientèle locale ou d’affaires que par les touristes, Anglo-Saxons, Australiens, Allemands, Espagnols, Italiens… venus pour la plupart en avion depuis l’aéroport de Bergerac, champion des vols low cost.
Brigitte Ducasse zzz22v 104p15

Le Manoir de Bellerive
Route de Siorac
24480 Le Buisson-de-Cadouin
Tél. : 05 53 22 16 16
bellerivehotel.com


En chiffres
Effectif : 24 personnes dont 5 en cuisine.
Hôtel : 21 chambres, dont 2 appartements (155 et 250 E)
Menus : 48 E, 70 E, 90 E
Formules : 15 E un plat, 22 E entrée-plat ou plat-dessert, 28 E entrée-plat-dessert

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L'Hôtellerie Restauration n° 3104 Hebdo 23 octobre 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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