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du 16 octobre 2008
L'ÉVÉNEMENT

MICRO-TROTTOIR

Ressentez-vous les effets de la crise actu elle dans votre établissement ?

Vos réactions en régions.

Clovis Khory, restaurant La Maison de Clovis, Lyon (VIe)
"Les clients ne consomment plus comme avant"
Installé à son compte depuis octobre 2007, après avoir travaillé aux côtés de grands chefs comme Marc Veyrat ou Philippe Gauvreau, Clovis Khory ressent les effets de la crise actuelle à travers des changements d'habitudes sans pour cela que son établissement ne soit mis en danger. "Les clients ne consomment plus comme avant, constate-t-il. Ils espacent leurs visites. Avant, à midi, c'était tous les jours plein." Bien sûr, si les uns font plus attention à leur budget, restent les "gros clients" qui, eux, ne sont pas regardants question finances.
S. D.
Domenico Basciano, d.g. du Pullman Palm Beach, Marseille (VIIe)
"Ralentissement très net dès septembre"
"J'ai ressenti le ralentissement très net de l'activité dès septembre avec l'annulation de séminaires et de réunions d'affaires. Les entreprises ont préféré perdre leurs arrhes. Les autres réduisent leur budget : moins de personnes, diminution de la durée du séjour et des prestations annexes. À cette déprime s'ajoute une situation très marseillaise : la multiplication de l'offre en 4 étoiles provoque des taux d'occupation très bas. Notre stratégie ? Maintien des tarifs de 2007, adaptation à la demande, réduction des coûts et décalage des réunions vers des périodes moins occupées où les tarifs sont plus bas. Nous proposons aussi des packages, et nous essayons de nous démarquer de la concurrence."
D. F.-N.
Gilles Dudognon, hôtel-restaurant La Chapelle Saint-Martin, Nieul (87)
Pas de crise en vue
Que ce soit dans son Relais & Châteaux des environs de Limoges ou dans son restaurant de coeur de ville, Le 27, Gilles Dudognon, chef (1 étoile au Michelin) et propriétaire des deux structures, vit sans problème majeur la crise financière. "Sur le château, notre image d'excellence, notre réputation, nos équipements absorbent tout effet négatif, avec une clientèle non seulement très fidèle mais en plein développement. Depuis onze ans, nous cultivons notre savoir-faire et nous en récoltons les fruits aujourd'hui, dans une période difficile pour les autres, mais, du coup, pas pour nous. Quant à notre restaurant du centre limougeaud, nous avons constaté une très légère baisse de fréquentation, que nous tentons de pallier via l'organisation de soirées thématiques culturelles. La qualité et l'innovation s'avèrent payantes."
J.-P. G.
Marc Angelle, Bistrot Marc Angelle, Rennes (35)
"Il faut s'adapter"
"On sent les premiers effets de la crise. On sert depuis quelque temps davantage de carafes d'eau que de bouteilles, de moins en moins de desserts le midi… Cela dit, la crise rend intelligent. Pour s'en sortir, il faut s'adapter. On ne peut pas faire un effort le midi et taper fort le soir. Ma carte est identique du midi au soir avec, par exemple, un poisson du marché à 10 E jusqu'au sauté de ris de veau, rognons, coulis de foie gras à 25 E… Je ne crois plus aux formules."
O. M.
  Jean-Paul Abadie, L'Amphitryon, Lorient (56)
"Les séminaires 'au ralenti'"
"Il est encore trop tôt pour en voir les effets. On ressent davantage de ralentissement sur la clientèle d'affaires. J'ai des collègues qui me disent que les séminaires sont au ralenti, notamment dans les établissements 3 étoiles. Les entreprises ne peuvent pas se permettre, vis-à-vis de l'opinion publique ou de leurs salariés, de se lâcher."
O. M.
Patrick Brunet, directeur d'exploitation de l'hôtel La Terrasse au Soleil, Céret (66)
Difficile de prévoir
"Nous ressentons un climat de crise depuis le début de la saison 2008, avec une baisse de fréquentation assez sensible. Mais il est difficile de savoir si la crise financière et la récession annoncée vont aggraver cette tendance. D'un côté, notre positionnement géographique et notre capacité d'accueil ne nous permettent pas d'accueillir de grands séminaires, et nous avons majoritairement une clientèle de loisirs. Il n'y a donc pas de raison d'être inquiet outre mesure. Par ailleurs, nous avons une forte fréquentation internationale, et la dimension mondiale de la crise risque de toucher cette clientèle."
F. M.
Akram Benallal, cogérant du restaurant Le Trendy, Tours (37)
"Nous ne sentons pas la crise"
"Nous avons ouvert ce restaurant il y seulement quelques semaines. Nous sommes encore en phase d'ascension et de développement ; nous ne sentons pas la crise. Et nous avons opté pour un créneau encore porteur, celui du sushi bar et de la cuisine moderne, avec une clientèle urbaine, donc moins sujette aux crises du pouvoir d'achat."
J.-J. T.
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La France à l'honneur aux Gastronomades d'Angoulême

Pour faire écho à la demande de l'inscription de la cuisine française au patrimoine immatériel de l'Unesco, les Gastronomades ont choisi de contribuer au débat avec des leçons de cuisine française revisitée et des tables rondes avec des spécialistes : la France possède-t-elle la meilleure gastronomie au monde ? Peut-on 'classer' la gastronomie ? et sur quels critères ? Quel est l'enjeu de la démarche ? Y a-t-il des risques ?
Les Gastronomades, c'est aussi près de 108 000 visiteurs en 2007, 180 producteurs et artisans, 8 sites où se succèdent des démonstrations, des ateliers et des joutes culinaires avec Christophe Cadieu, Alain Nonnet, Cyril Lignac, Éric Guérin, Christopher Coutanceau… Les 28, 29 et 30 novembre à Angoulême. Entrée libre. zzz22v

gastronomades.fr

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