du 22 mai 2008 |
VIE PROFESSIONNELLE |
AUX CÔTÉS DU MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L'EMPLOI
L'Umih s'engage pour l'insertion des jeunes issus des zones urbaines sensibles
L'engagement national pour l'insertion professionnelle des jeunes des quartiers sensibles vient d'être ratifié par l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie. Au coeur du dispositif : la diversité et la reconnaissance du mérite.
De gauche à droite : Fadela Amara, secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'Emploi et André Daguin, président de l'Umih, lors de la ratification par les fédérations du plan Espoir Banlieues. |
Une
nouvelle fois, la profession a souhaité montré son engagement vis-à-vis
des jeunes issus des zones urbaines sensibles (ZUS) en ratifiant, la semaine dernière,
l'accord établi par le ministère de l'Économie, des Finances et
de l'Emploi. Pour André Daguin, cette signature s'inscrit dans la ligne
droite de la politique en faveur de la diversité, et la reconnaissance du mérite
défendue par la fédération. L'accord vise en effet à "faciliter
la
découverte des métiers et de la culture des entreprises auprès
de jeunes de toutes origines sociales et résidentielles", par le biais
de stages en entreprise notamment. Il porte également sur un accès à
l'emploi facilité et sur le développement de la formation en alternance.
Au même titre que les sept autres fédérations signataires (dont
les transports, le bâtiment, les entreprises du médicament ou les sociétés
d'assurances), l'Umih va donc s'atteler à diffuser le plus largement possible
cet accord auprès des départements avec pour objectif des actions concrètes et concertées avec
le terrain. L'État souhaite en effet qu'un suivi dans
l'emploi des jeunes recrutés soit mis en place.
Lutter contre l'enclavement
géographique
Des comités de pilotages locaux, présidés
par les préfets de région, seront organisés et permettront à
terme l'établissement d'un bilan national. Cet engagement
entre dans le plan Espoirs Banlieues établi par le Gouvernement qui rappelle
que les jeunes résidant en ZUS subissent "un taux de chômage double"
des jeunes issus des autres quartiers urbains. "Par ailleurs, nombre de jeunes
diplômés de ces quartiers éprouvent de grandes difficultés
à accéder à l'emploi", à cause de "réseaux
relationnels insuffisants et [de] la méconnaissance du monde de l'entreprise
due à l'enclavement géographique". L'Umih estime ici avoir un rôle
essentiel à jouer. Cet engagement a également été signé
par une cinquantaine d'entreprises, dont les groupes Accor, Coca-Cola et Flunch.
Sylvie
Soubes zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 3082 Hebdo 22 mai 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE