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du 9 mai 2008
LICENCE IV

UN MODÈLE ÉCONOMIQUE EN FAVEUR DES PETITS PRODUCTEURS DU TIERS-MONDE

Les Français savent mieux ce qu'est le commerce équitable selon le 2e baromètre Malongo-TNS Sofres

Alors que s'achève la 8e Quinzaine du commerce équitable, les Français sont-ils prêts à s'investir 'durablement'
dans la démarche ? Le torréfacteur niçois Malongo, qui est un des tous premiers à s'être engagé à soutenir ce modèle économique dès le début des années 1990, vient de livrer les résultats de son 2e baromètre du commerce équitable, réalisé avec l'institut TNS Sofres. Principale constatation : "La compréhension du concept et son acceptation progressent." Et la consommation "se développe", même "si les parts de marché restent marginales".

La motivation des consommateurs ? "Aider les pays du tiers-monde à se développer."

Voici la 2e édition du baromètre du commerce équitable Malongo -TNS Sofres, destiné à connaître les réflexes, les attentes et la vision des consommateurs vis-à-vis de ce modèle économique. Cette enquête a été réalisée les 6 et 7 mars 2008 auprès de 1 000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. Les personnes ont été interrogées à domicile, par le réseau des enquêteurs de TNS Sofres, selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) et stratification par région et catégorie d'agglomération.
"Premier constat de taille : plus d'un Français sur deux (55 % contre 47 % en 2006) a le sentiment de savoir exactement ou assez bien ce qu'est le commerce équitable. On note donc une nette progression du sentiment de connaissance de cette notion chez nos compatriotes et 2008 marque ainsi un cap symbolique. Le commerce équitable est aussi perçu de façon positive par près de 3 Français sur 4, explique-t-on chez Malongo. La sympathie à l'égard de ce type de commerce est d'ailleurs en progression de 2 points : 71 % des Français évoquent le commerce équitable comme un concept positif. Une sympathie à comparer à celle recueillie par le développement durable (76 %) et les produits bio (77 %), en très nette progression (respectivement + 8 et + 9 points) depuis 2006. La connaissance et la sympathie sont d'autant plus fortes que le capital socioculturel est élevé : les cadres, les diplômés, les foyers à hauts revenus, les habitants de l'agglomération parisienne, ceux qui s'intéressent beaucoup à la politique sont les plus sensibles au commerce équitable. Le rejet de l'idée de commerce équitable est faible (16 % des Français), et surtout le fait de catégories peu diplômées, rurales et peu impliquées dans la vie sociale. En termes de représentation, le commerce équitable est davantage considéré comme un geste citoyen ou un acte civique d'aide en faveur des pays en voie de développement que comme un acte de consommation quotidienne réfléchi. 29 % des Français déclarent acheter régulièrement (au moins une fois par mois) un produit issu du commerce équitable. On note une progression de 3 % des déclarations d'achat régulier de produits issus de ce commerce. Même si ce sentiment d'achat est sans doute surévalué par rapport à l'achat effectif de produits du commerce équitable, il peut être considéré comme encourageant, les Français considérant qu'il s'agit là d'achats valorisants et utiles. Parmi ceux qui achètent des produits issus du commerce équitable, 7 % les cherchent en priorité dans les rayons et 21 % ne les cherchent pas, mais les achètent lorsqu'ils les trouvent. Même si le produit équitable n'est pas acheté, il constitue en outre une source d'intérêt pour 31 % de Français : une part d'acheteurs potentiels qui a progressé de 8 points depuis 2006. Le constat se confirme : le commerce équitable suscite la curiosité des Français, sans que l'acte d'achat se concrétise forcément. Quels sont les leviers d'achat des produits équitables ? Disposer de plus d'information, bien sûr : 80 % de ceux qui savent ce qu'est le commerce équitable achètent des produits qui en sont issus. 73 % des Français considèrent qu'il est indispensable que l'identité du producteur et sa localisation géographique figurent sur les produits du commerce équitable. Globalement, les Français ont de fortes attentes d'informations concernant ces produits : pour 71 % d'entre eux, savoir comment les petits producteurs sont rémunérés ou aidés est indispensable ou très important. Une motivation forte : aider les pays du tiers-monde à se développer. Comme en 2006, l'acte d'achat équitable est avant tout considéré comme une façon 'd'aider les petits producteurs des pays les plus pauvres', pour 73 % des personnes interrogées. Le label est jugé comme l'une des informations les plus importantes à faire apparaître sur un produit du commerce équitable pour 73 % des Français (ce chiffre monte à 87 % chez les acheteurs de produits équitables). La qualité des produits du commerce équitable est particulièrement soulignée par les consommateurs de produits équitables. 50 % d'entre eux déclarent que ces produits sont de meilleure qualité que les autres.
Pour 54 % des Français (et 64 % des acheteurs de produits issus du commerce équitable), ces produits ont toutefois l'image de produits chers. Ils sont parfois difficiles à trouver en magasin, selon 46 % des Français. Un chiffre qui monte à 55 % pour les consommateurs de produits équitables. Les consommateurs équitables représentent 21 % de la population. Ils ont une vision positive et qualitative des produits et ont confiance dans les effets de ce commerce. Ils ont un profil spécifique et engagé, socialement et idéologiquement." À suivre. zzz46n zzz52

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L'Hôtellerie Restauration n° 3080 Hebdo 9 mai 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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