du 28 février 2008 |
VIE PROFESSIONNELLE |
FACE À UNE AUGMENTATION TARIFAIRE
Un accord trouvé pour les terrasses messines
Metz (57) Une charte de bonne conduite a été signée entre la municipalité et les cafetiers. La question du chauffage reste en suspens.
Un
vent de fronde avait soufflé à la fin de l'été dernier sur
les terrasses messines (lire L'Hôtellerie
Restauration n°
3046
du 13 septembre 2007). Cafetiers et restaurateurs ayant pignon sur les différentes
places de la ville pestaient contre l'augmentation jugée "excessive"
des tarifs de location de l'espace public. C'est l'une des raisons pour lesquelles
une Charte de fonctionnement et de convivialité des terrasses à Metz
vient d'être signée entre la municipalité et l'UPIHM.
"Elle donne un cadre réglementaire à
l'utilisation du domaine public par les professionnels des CHRD", précise
Jacques Hitzgès, président du syndicat mosellan. Et, bonne nouvelle,
elle prend en compte les doléances des professionnels. Désormais, la grille
tarifaire distingue trois zones avec tarifs dégressifs en fonction de l'éloignement
au centre-ville. En contrepartie, les cafetiers et restaurateurs messins seront
soumis à certains devoirs. "Il est difficile de prétendre que cette
charte nous satisfait complètement. Certes, elle va permettre de réguler
l'anarchie qui pouvait parfois régner en certaines places de la ville. Mais
elle impose aussi une uniformisation du mobilier d'extérieur qui devra être
exclusivement en bois. Cela va engendrer de gros investissements pour la plupart
d'entre nous", relève le président. Autres devoirs des cafetiers :
le respect des horaires (jusqu'à minuit en semaine et 2 h le week-end), le
nettoyage obligatoire de l'espace public à la fermeture.
Seule subsiste la question du chauffage
des terrasses. En la matière, la politique de la ville est particulièrement
restrictive puisque la charte stipule que "pour des raisons esthétiques,
l'usage d'appareils de chauffage n'est toléré en aucun cas". Une décision
mal comprise par la majorité des cafetiers messins qui y voient un nouveau
coup dur après la mise en place du décret antitabac. Mais Jacques Hitzgès
se veut rassurant : "À l'issue des élections municipales, nous reprendrons
la discussion avec la prochaine majorité."
JT/JB
Presse zzz70
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L'Hôtellerie Restauration n° 3070 Hebdo 28 février 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE