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	du 28 février 2008	RESTO CONCEPT

COMPTANT 3 ÉTAGES ET 110 PLACES

La Géorgie a sa maison à Paris

Paris (VI^e) Ouvert à l'automne 2007, l'établissement s'est donné pour ambition de devenir le temple de la gastronomie géorgienne. Depuis cette date, la population slave de la capitale, ainsi que les Français désireux de découvrir une autre culture, s'y retrouvent, souvent dans une atmosphère haute en couleur.

À l'exception de la façade, la bâtisse a été entièrement démolie.

En plein coeur du quartier de Saint-Germain-des-Prés, La Maison Géorgienne dresse son imposante façade sur la rue. La bâtisse a été rachetée en 2006 pour 20 millions d'euros (murs et fonds) par un riche industriel géorgien, Elgudzha Keburiya, déjà propriétaire de restaurants à Moscou et Tbilissi. Elle a été entièrement démolie, à l'exception de la façade.
Les travaux, qui ont duré un an, ont été confiés à l'architecte Georges Abzianodze. Celui-ci a créé 110 places assises, réparties en petits salons, petites alcôves pour 4 et une grande salle de restaurant, le tout sur 3 niveaux et 500 m², pour séminaires ou petites fêtes familiales. La cuisine est en sous-sol, et accessible par ascenseur.

Une cuisine solide et goûteuse
Sitôt franchie la porte, la disposition des locaux est impressionnante. Aucune place à table au rez-de-chaussée, mais des espaces de détente pour converser. Un immense escalier de pierres conduit à l'étage, où se trouve le restaurant. Si l'on arrive tôt, on pourra avoir la chance de s'installer en bordure de la mezzanine et de regarder les arrivées et les départs des convives au rez-de-chaussée.
Pierre, le directeur manager, veille sur tout ou presque. Slave d'origine, mais ayant fait ses études à l'école hôtelière de la rue Ferrandi, il est à la tête d'une équipe de 15 salariés, tous slaves, qu'ils soient russes, polonais, géorgiens ou ukrainiens.
Côté assiette, Avtandil Zedginidze, l'un des plus célèbres chefs géorgiens, soigne une "cuisine qui existe". Le menu à 35E permet de découvrir un assortiment d'entrées, de plats, et de desserts, représentatifs de la gastronomie géorgienne. Solide, goûteuse, celle-ci est imposante, et toujours relevée d'épices douces. Les terrines de légumes en entrée sont une composition réussie de couleurs et de saveurs. Le prix moyen du couvert est de 60E en semaine et de 100E le week-end où il est préférable de venir si l'on aime l'animation. Selon la tradition géorgienne, les soirées sont très vivantes, avec chants et danses, même de la part des convives, qui n'hésitent pas à rester une partie de la nuit. Plus qu'un concept, le restaurant se veut une vitrine du patrimoine culturel et gastronomique géorgien à Paris.
Évelyne de Bast zzz22v

La Maison Géorgienne
3 rue du Sabot
75006 Paris
Tél.: 01 45 48 50 83
lamaisongeorgienne.fr

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L'Hôtellerie Restauration n° 3070 Hebdo 28 février 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE