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du 31 janvier 2008
L'ÉVÉNEMENT

RÉFORME DES CLASSEMENTS DES HÉBERGEMENTS DE TOURISME

Jean-François Girault : "On recherche la cohérence, pas l'harmonisation bête et méchante."

Chantier lancé en octobre 2007 par Luc Chatel, secrétaire d'État chargé de la Consommation et du Tourisme, le travail sur la réforme des classements des hébergements de tourisme se poursuit. Vers quoi nous dirigeons-nous ? Le point avec Jean-François Girault, président du groupe de travail sur les 'critères physiques' de la commission et président de la Confédération des professionnels indépendants de l'hôtellerie (CPIH).


Jean-François Girault.

Les travaux de réforme des classements des hébergements de tourisme se poursuivent. Lancés en octobre dernier par Luc Chatel, secrétaire d'État chargé de la Consommation et du Tourisme, ils portent sur la modernisation des critères et des procédures de classement. L'idée est "d'adapter les critères physiques des classements existants à l'évolution de la demande, tout en prenant en compte la réalité économique, explique Jean-François Girault, président du groupe de réflexion sur les critères physiques et président national de la CPIH. Au final, pour le consommateur, qu'il soit français ou étranger, le dispositif doit être clair, facilement lisible." Pas simple à mettre en oeuvre. Près de 300 critères ont été identifiés par la commission menée par le chef de file de la rue Barye. En parallèle, les autres groupes constitués planchent sur la création de nouveaux critères de classements liés à l'accessibilité, au développement durable, à la qualité de service et à un classement éventuel des chambres d'hôte. "Prenons l'accessibilité, c'est un thème transversal. Mais il doit prendre en compte les caractéristiques du type d'hébergement et en même temps les nouvelles obligations instaurées par la loi de 2005 sur l'égalité des droits et des chances sur la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

Préconisations et non-obligations
En ce qui concerne le développement durable, il s'agit d'abord de préconisations et non d'obligations. Sauf qu'elles seront fortement conseillées. L'aspect qualitatif ne doit pas être comparé aux démarches de certifications existantes. Le dispositif vise la recherche d'une équivalence avec ce qui se fait au niveau européen. Là encore c'est une notion
de lisibilité qui est recherchée. En fait, l'objectif n'est pas d'établir une harmonisation bête et méchante des normes, mais une cohérence." Les rédacteurs du projet se dirigent vers un schéma allant du 1 à 5 étoiles, pour l'hôtellerie et les terrains de camping. "Plusieurs fédérations estiment qu'il faut aujourd'hui des critères obligatoires et des critères optionnels. On laisserait par exemple la possibilité entre un lit de 160 cm ou de 180 cm. Autre détail : imposer une cabine téléphonique à un établissement 2 étoiles ne veut plus dire grand-chose aujourd'hui. C'est tout ça qui est repensé, rediscuté." Normalement, la copie devrait être rendue fin février. Avec un peu de retard sur le calendrier initial. De nombreux audits ont dû être effectués auprès des groupes hôteliers ou d'hébergements touristiques, auprès des acteurs associés à la filière comme les transports ou auprès de personnalités étrangères. "Vous savez, beaucoup de choses se superposent. Cette réforme était réclamée, et elle est attendue avec impatience. Quitte à faire les choses, autant les faire bien. Tout le monde sera gagnant." Très juste.
Sylvie Soubes
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L'Hôtellerie Restauration n° 3066 Hebdo 31 janvier 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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