Actualités

DE NOMBREUSES REVENDICATIONS AU PROGRAMME

Après deux mandats, Bernard Quartier laisse la place à Jean-Louis Jama.

Bernard Quartier et Jean-Louis Jama.

Pendant huit ans, Bernard Quartier, par ailleurs président national des cafetiers, aura porté l'étendard de l'Umih du Loiret. Mais il a décidé de prendre du recul localement sans pour autant abandonner les responsabilités puisqu'il siège toujours au bureau de l'Umih 45 présidé par Jean-Louis Jama, ancien président des restaurateurs. Le nouveau président est entouré d'un bureau légèrement renouvelé, qui s'est notamment ouvert à un "délégué aux cuisines du monde". "Les représentants de ces cuisines, explique le président, ont les mêmes contraintes, les mêmes charges que nous, mais pas les mêmes droits." Ce délégué, Sami Copti, qui tient un restaurant libanais à Orléans, regrette que ces restaurateurs n'aient pas le droit d'accueillir des jeunes en formation en cuisine comme en salle. Une démarche va notamment être menée vers le CFA pour que la formation s'ouvre aux cuisines étrangères. Mais indirectement, l'Umih souhaite que ces restaurateurs, souvent isolés, rejoignent ses rangs. Pour tous les restaurateurs, la revendication essentielle reste celle de la TVA à 5,5 % qui permettrait de sauver de nombreux restaurants, "notamment en campagne où ils se trouvent en danger." L'Umih dénonce, en particulier, certaines aberrations comme l'emploi de cuisiniers à domicile qui peuvent être réglés par chèque emploi service avec des frais déductibles de l'impôt, "alors qu'il s'agit pourtant d'une service de luxe". Même inquiétude pour les discothèques, dont le chiffre d'affaires moyen aurait chuté de 25 % cet été. Alex Vagner, le nouveau président de la section, plaide notamment pour une ouverture anticipée en semaine à 19 heures au lieu de 21 heures afin de toucher une nouvelle clientèle. Une demande de dérogation a été adressée à la préfecture pour obtenir une ouverture anticipée par semaine pour chaque établissement. L'Umih dénonce par ailleurs le retour en arrière de la préfecture du Loiret qui, après avoir autorisé les sorties à cinq heures, est revenue à sept heures. "Et pourtant, explique-t-il, on fait le maximum pour respecter la réglementation sur le bruit, l'alcool, la formation de tous les portiers, et l'administration fait tout pour que les petits établissements ferment."
Jean-Jacques Talpin zzz74v

Rechercher un article