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Comment choisir sa compagnie de croisière

Pour aller loin, sur un cheval ou sur les mers, l’important est de bien choisir sa monture. Le désir de partir sur les eaux turquoises est motivé par des raisons diverses : voir du pays, gagner des dollars, vivre une expérience humaine hors du commun, se perfectionner dans sa profession… Dans tous les cas, la compagnie qui offre tous ces possibilités à la fois n’existe pas. Le nouveau guide des jobs à bord* liste sous forme de fiche une soixantaine de compagnies qui recrutent des Français, avec pour chacune d’entre elles, les avantages et les inconvénients.
Pour ce dossier, François Pont, a choisi de vous en présenter quatre.


Pour le goût des voyages :

La Compagnie des Îles du Ponant (CIP)

Jean-Emmanuel Sauvet et Philippe Visot, deux anciens d'Hydro Nantes, fondent en 1989 la Compagnie des Îles du Ponant. En juillet 2004, la CMA-CGM prend une participation majoritaire dans le capital de la CIP. Numéro 1 de la croisière sous pavillon français, la Compagnie des Îles du Ponant emploie directement ou indirectement plus de 300 personnes. Symbole de la croisière à taille humaine, décrocher un emploi sur cette compagnie, c'est l'assurance de vivre une expérience professionnelle de qualité, mais c'est aussi la certitude de parcourir des horizons lointains en dehors des sentiers maritimes battus par la croisière de masse.

Les bateaux
Le voilier le Ponant : 64 passagers, 31 membres d’équipages. Le yacht le Levant : 90 passagers, 55 membres d’équipage.
Le paquebot Diamant : 226 passagers et 126 membres d’équipage.
Deux yachts de 132 cabines, le Boréal et l’Austral, rejoindront la flotte en 2010.

Destinations
L’Inde, les Maldives, Madagascar et les Seychelles, les Caraïbes, les Îles Vierges, Panama, Costa Rica, Cuba, Belize, la Méditerranée, la Mer Noire, l’Antarctique et la Scandinavie.
Avantages
– Destinations variées et exotiques grâce à la petite taille des navires qui peuvent remonter les fleuves et se rendre dans des régions inaccessibles aux gros navires de croisière.
– Descente aux escales.
– Programme de recrutement à venir avec l’arrivée de deux nouveaux bateaux, le Boréal et l’Astral, en 2010.
– Cadre luxueux et familial.
– Personnel français, promotion interne et salaires en euros.
Inconvénients
– Peu de postes de navigants vacants actuellement.
– Les salaires sont intéressants surtout pour les cadres.
– Aptitude à la polyvalence requise.
– La prise en otage du Ponant au large de la Somalie a pu effrayer quelques candidats.


Pour l’ambiance à bord :

Disney Cruises

Depuis 1998, Mickey a appris à nager pour gagner plus de dollars. «Disney Cruises est actuellement, pour moi, la meilleure compagnie pour des candidats français inexpérimentés et en particulier pour les candidates. Les filles sont recherchées car très appréciées à bord», affirme Marc Chétrit, premier recruteur européen pour les navires de croisière.

Les bateaux
Le Disney Wonder et le Disney Magic ont tous les deux une capacité d'accueil de 2 400 passagers et 970 membres d'équipage. La flotte sera complétée par deux unités de tonnage supérieur en 2011 et 2012.

Destinations
Circuit répétitif de trois ou quatre jours aux Caraïbes entre Nassau (Bahamas) et Castaway Cay, l'île privée de Disney.
Avantages
– Bonne ambiance et mixité à bord (40 % du personnel de salle est féminin).
– Test et couverture médicale offerts par Disney;
– Volonté de la compagnie d'offrir du bon temps à ses employés. Lors des escales sur Castaway Cay, l'île privée de Disney, une plage et de nombreuses animations sont réservées au personnel.
– Opportunités de carrière dans le groupe.
– Entre chaque période de travail de quatre mois, les cadres ont deux mois de congés payés.
– La flotte doublera d’ici à 2012 avec deux unités en construction.
– Charge de travail moins importante que sur les autres compagnies.
Inconvénients
– Destinations redondantes et sans intérêt ce qui changera avec l’arrivée de nouveaux paquebots qui pourraient se positionner en dehors des Caraïbes.
– Langue anglaise exigée.
– Les salaires peuvent être décevants surtout lorsque le dollar est faible.


Pour gagner des dollars :

La Royal Caribbean International (RCI)

Beaucoup de Français ont découvert l'univers de la croisière sur l'un des bateaux de la RCCL (devenue aujourd'hui la RCI après avoir fusionné avec la Celebrity Cruises). Certains ont fait de belles carrières mais d’autres auraient pu rentrer à la nage dès le deuxième jour tant le travail est dur à bord. Pourtant la clientèle américaine n’est pas avare de gratifications et en dépit de la baisse du dollar vert, les salaires restent attractifs. La RCI a plus de mal à trouver du personnel que des clients.

Les bateaux
La RCI possède 22 navires (plus les 11 bâtiments de la Celebrity) et bientôt les plus gros bateaux de croisière du monde avec la classe des Genesis, attendus à partir de l’année prochaine.

Destinations
La flotte navigue vers plus de 160 destinations : Caraïbes toute l'année, Europe, Alaska, Canada & Nouvelle Angleterre, Canal de Panama, Hawaï, Bermudes, Australie & Nouvelle Zélande.
Avantages
– Gros besoins en personnel tout au long de l'année.
– Une expérience extrême de la croisière. Après la RCI, on peut travailler partout.
– Flotte impressionnante.
– Sur les derniers navires de la flotte, les conditions de vie ont été nettement améliorées grâce, entre autres, à l'augmentation des zones récréatives réservées à l'équipage.
– Des salaires qui restent élevés en dépit de la faible parité du dollar avec l’euro.
– Une cinquantaine de nationalités présentes à bord pour une expérience humaine sans équivalent.
Inconvénients
– Charge de travail importante. – On part sur la RCI pour gagner des dollars, pas pour voir du paysage ou passer du bon temps.


Pour travailler sur un bateau comme dans un palace :

La Seadream Yacht Club

Seadream Yacht Club est une compagnie familiale de haut standing initiée en septembre 2001 par le Norvégien Atle Brynestad et Larry Pimentel, ex-président de Seabourn et dernier président et CEO de la Cunard Line. Cette jeune compagnie norvégienne opère les ex-Seagodess I et II de la Seabourn, deux yachts de luxe rebaptisés Seadream I et II et destinés à une clientèle prête à payer 1 000 euros la journée. Seadream Yacht Club revendique 400 navigants, pour la plupart européens. Avec les tarifs pratiqués, les séjours sont évidemment «all inclusive» et les pourboires interdits. Les bateaux Le Seadream I et le Seadream II, 116 passagers et 89 membres d’équipages chacun.

Destinations
Bien que l’Amérique du Sud fût en projet, les deux yachts de luxe croisent uniquement en Méditerranée et aux Caraïbes.
Avantages
– Magnifique compagnie.
– Bons salaires, bonnes conditions de vie et de travail dignes d’un palace..
– Une expérience hôtelière de très haut niveau.
Inconvénients
– Recrutement sélectif pour peu de postes à bord. Très faible turnover.
– Un débutant n’a aucune chance d’intégrer le secteur maritime par cette compagnie.
- Solides références nécessaires et maîtrise de langues étrangères indispensable.


*Pour en savoir plus et commander l’ouvrage : embarquer.net
Des Visages Éditions – prix de vente : 16,90 euros. Disponible également à la Fnac et sur fnac.com

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