Porte-monnaie électronique Moneo
S'il se dit "favorable
à l'idée d'un porte-monnaie électronique", le président de la Confédération
des débitants de tabac de France s'insurge contre "les coûts d'installation et
de fonctionnement" du système Moneo, tel qu'il est proposé aujourd'hui. "Commissions
et forfaits trop élevés, coûts de communication, décalages des dates de
valeur..." Les éléments opposés par Michel Arnaud sont nombreux, d'autant plus
que celui-ci n'a pas réussi à obtenir un dialogue à l'échelon national avec les
banques concernées. Même si plusieurs rencontres ont eu lieu avec la société BMS,
chargée du déploiement de Moneo. Ces discussions n'ont rien donné. Les banques
semblent, en effet, refuser "toute négociation nationale". Il a en outre
été "confirmé, de manière définitive, que Moneo ne pourra pas être mis en
place à un coût zéro ou voisin de zéro". "De plus, ajoute-t-on à la
confédération, et malgré les questions précises posées par les représentants des
buralistes, l'intérêt économique de Moneo pour les buralistes n'est toujours pas
décisif." L'adoption du système par un débitant diminuerait, selon les
estimations faites par la confédération, ses marges de près de 20 %, hors matériel.
Situation "paradoxale" puisque, comme le rappelle la confédération, "Moneo
doit en principe se substituer à la petite monnaie dont l'utilisation n'implique pas de
coût supplémentaire pour le commerçant". Michel Arnaud appelle officiellement
ses adhérents à ne pas adopter le porte-monnaie électronique Moneo.
S. Soubes zzz67m
A la charge du commerçant...
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L'Hôtellerie n° 2794 Hebdo 7 Novembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE