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Coup d'essai réussi
et transformé pour le Concours des métiers de la salle Arcoroc-EquipHotel dont
la première édition s'est déroulé jeudi 10 novembre, dernier jour du salon. Ce
nouveau challenge s'adresse aux professionnels en activité, ayant déjà un peu
d'expérience. 5 candidats étaient en lice, sélectionnés sur dossier et
questionnaire. Chacun allait concourir en binôme avec un étudiant de l'école
Ferrandi qui revêtait alors le rôle de commis. Au programme : dressage libre
d'une table à partir d'un choix d'assiettes, verres, couverts, objets de
décoration… Place ensuite à l'accueil des clients-jurés, la présentation de la
carte, l'argumentaire commercial, le service du champagne, jusqu'à la prise de
congé. Nadia Socheleau, directrice du
Jardin des Plumes (1 étoile Michelin à Giverny), membre du jury, interrogée au
terme des trois heures d'épreuves applaudie l'initiative : « c'est une jolie première édition.
Il ne s'agissait pas de sanctionner, mais de mesurer le savoir-être au-delà du
côté purement technique. Comment il ou elle accompagne, écoute ? Tous les jurés
ont tourné de table en table, ce qui permet aussi d'avoir un oeil différent et
complémentaire sur les candidats. Il y a aussi une notion de transmission
bienvenue avec la mise en situation du jeune commis ». Autre
caractéristique : les deux meilleurs de la matinée, en l'occurrence :
Diane Blanch maître d'hôtel au
restaurant Epicure (Bristol Paris) et Simon
Verger, directeur de la restauration du restaurant Le Corot (92),
s'affrontent pour le titre au travers de deux épreuves 'conclusives' : la
gestion d'un conflit et un échange autour d'associations avec le fromage, en
français et en anglais. Président du jury, Denis
Courtiade, directeur du restaurant Alain
Ducasse au Plaza Athénée, s'est lui aussi félicité de l'engouement suscité par la manifestation, de l'esprit d'équipe qui a régné et du haut niveau
des candidats. « Ils avaient toute
légitimité à participer. C'était une première qui, nous le savons, sera
rééditée. C'est un concours en devenir qui devrait permettre de faire rayonner
la salle et ses acteurs. Nous avons pris le parti de mettre en avant le
savoir-faire être. Cette notion est essentielle : il faut savoir se tenir
à la bonne distance d'un client. L'espace, la bulle dont le client a besoin
varie d'une table l'autre, des circonstances, des attentes implicites Il ne
faut, par exemple, jamais envoyer de message intrusif. » Tout un art
dont Diane Blanch, 27 ans, a su faire preuve en remportant les suffrages. La
jeune femme, qui a fait toutes ses études en alternance à Ferrandi Paris, n'en
est pas à son premier succès. A son palmarès : la Coupe Georges
Baptise nationale et internationale !
Publié par Sylvie SOUBES
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