Le rapport sur l'économie collaborative de Pascal Terrasse salué par la profession

Le rapport sur l'économie collaborative, remis lundi 8 février, par le député Pascal Terrasse, au Premier ministre, Manuel Valls, rejoint une partie des attentes des professionnels.

Publié le 09 février 2016 à 10:31
Pascal Terrasse a remis, lundi 8 février, son rapport sur l'économie collaborative. Pour le député PS de l'Ardèche, « l'économie collaborative devient une alternative crédible à un modèle de consommation qui s'essouffle », mais ce « n'est pas une zone de non droit ». Le rapporteur estime que les pouvoirs publics doivent aujourd'hui apporter des « réponses pragmatiques et justes, qui permettront de traiter différemment les pratiques occasionnelles et les démarches professionnelles ». Le texte liste ainsi 19 propositions dont l'objectif vise à davantage de fiabilité et d'équité. Faire en sorte que les plateformes contribuent aussi aux charges publiques ou clarifier les différentes notions de revenu, que ce soit d'un point de vue social ou fiscal est à l'ordre du jour. Le texte suggère également que les plateformes transmettent directement à l'administration fiscale les montants des revenus dégagés par les utilisateurs. Pour davantage de transparence, la mise en place d'un observatoire de l'économie collaborative est également suggérée. Ce besoin de régulation qui ressort du rapport fait largement échos aux demandes des hôteliers et des restaurateurs. Comme le souligne le GNI,  « ce rapport reprend et renforce deux avancées majeures figurant dans le projet de loi Pour une République numérique : l'obligation de loyauté des plateformes et la moralisation des avis en ligne ». Didier Chenet, président du GNI, s'est d'ailleurs dit « satisfait de l'écoute dont a fait preuve Pascal Terrasse ». Jean-Bernard Falco, président de l'Association pour un hébergement et un tourisme professionnel (AhTop) souligne également des « mesures de bon sens ». « L'essor de l'économie collaborative doit pouvoir trouver sa place de façon sereine et harmonieuse au sein de l'économie national » estime l'hôtelier. L'Umih et le GNC ont également salué le qui rejoint en partie leurs demandes. Mais la rue d'Anjou pointe du doigt le volet social, peu ou pas suffisamment précis à ses yeux.

Publié par Sylvie SOUBES



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