Votre presse professionnelle en péril !

Publié le 18 octobre 2013 à 17:35

Cher lecteur,

Une fois n'est pas coutume, et avant qu'il ne soit trop tard, nous avons décidé, au nom de la Fédération nationale de la presse d'information spécialisée qui rassemble plus de 1 300 titres, de vous alerter sur les menaces qui pèsent sur l'avenir de votre presse.

Au nom d'une rigueur budgétaire dont nul ne conteste la nécessité, des mesures discriminatoires lourdes de conséquences risquent de vous priver très prochainement de l'accès à la connaissance qui vous est indispensable dans l'exercice de votre profession.

Hausses vertigineuses des tarifs postaux en 2014 et 2015 (+ 12 % et + 10 %), renvoi aux calendes grecques de la TVA réduite sur l'information numérique, volonté délibérée de privilégier les formes de diffusion auxquelles la presse spécialisée et professionnelle ne peut avoir recours, autant de menaces qui mettent en péril l'avenir de la plupart des publications qui font partie de votre métier.

Parallèlement et de façon unilatérale, le Gouvernement privilégie la presse qualifiée 'd'information politique et générale', notion abusive car discriminatoire qui permet le développement à moindre coût de publications et de marques parfois bien éloignées de la participation de ces titres à l'expression du pluralisme et du débat démocratique, dont on prétend à tort qu'elle serait seule porteuse.

Au mépris du droit du citoyen d'accéder à la transmission du savoir, aux découvertes scientifiques et technologiques, au moyen souvent unique de formation permanente pour nombre d'entre vous, la presse professionnelle voit son avenir compromis par des considérations comptables à courte vue.

N'en déplaise à certains, il ne nous est pas interdit de parler politique, cette noble activité que l'on voudrait réserver arbitrairement à une minorité de titres bénéficiaires de la quasi-totalité de l'argent public, le vôtre, le nôtre, dont nous aurons la décence de ne pas vous révéler les montants qui effraient jusqu'aux magistrats de la Cour des comptes.

Cher lecteur, vos élus sont vos décideurs en matière d'utilisation de vos impôts : à vous de leur faire valoir combien vos préoccupations rejoignent les nôtres. Oui, nous participons à part entière au débat démocratique. L'accès à l'innovation et au savoir sont des conditions essentielles de l'exercice du droit inaliénable de l'expression politique.

Face à la tentation de l'indifférence et de l'abstentionnisme, face à la montée de l'extrémisme et du refus des institutions, face à la lente désespérance qui gangrène notre société, notre presse est un rempart irremplaçable pour préserver ce lien social aujourd'hui bien distendu.

Encore faut-il que nous ne soyons pas condamnés à disparaître au nom d'impératifs budgétaires discriminatoires et mortifères.

 


Publié par Christian Bruneau, président de la Fédération nationale de la presse d'information spécialisée



Commentaires
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chantefil

vendredi 18 octobre 2013

A l'heure d'internet je lis mon journal corporatif en ligne. Je n'ouvre plus le journal papier reçu en boite aux lettres.
Cela ne sert donc plus à rien de me l'envoyer et de gaspiller inutilement de l'argent dans la poste, dans le papier, l'encre etc.
Cette economie peut vous sauver peut etre.
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AuMaz

vendredi 18 octobre 2013

Je suis d'accord avec Chantefil pour la première partie de ses propos. Facilitons le contenu en ligne, et tout le monde sera gagnant.

Par contre, je soutiens monsieur Bruneau sur l'illogisme de la discrimination du soitdisant type de presse. Ceci n'est pas normal.
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Guillaumegmx

vendredi 18 octobre 2013

Désolé, mais même si vous aurez besoin d autre chose pour vous sauver, il est effectivement urgent que votre journal propose de ne plus envoyer systématiquement la version papier que je n ouvre plus non plus...
Je vous lit aussi uniquement en ligne....
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DonQuichotte

vendredi 18 octobre 2013

Au-delà de la question papier/internet, il est clair que nos dirigeants sont engagés depuis longtemps dans un processus de confiscation du pouvoir à leur seul profit. Une des méthodes les plus efficaces étant 'diviser pour régner', toutes les mesures visant à empêcher les gens de se regrouper pour avoir un poids sont bonnes à prendre... Limiter au maximum les presses professionnelles est une des mesures qui concourrent à ce résultat. Des professionnels isolés et désinformés de ce qui se passe ou se prépare dans leur secteur ne constituent plus une menace face aux intérêts des dirigeants et de leurs 'amis'. Ces stratégies sont à l'oeuvre partout dans notre société...
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JPB

vendredi 18 octobre 2013

Jean-Paul. Bonjour à tous : moi aussi je reconnais que depuis bien longtemps je n'utilise plus la formule papier et que donc les envois postaux sont de l'argent de perdu. Sans doute l'Hôtellerie ne devrait envoyer en formule papier qu'aux seuls abonnés qui en font la demande. Ce qui n'efface pas que la Presse rencontre des difficultés... qui nous interpellent tous.
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DPT

vendredi 18 octobre 2013

Allez-y ! Menez une campagne forte de sensibilisation à la lecture de vos pages essentielles à notre profession par la voie électronique. Incitez chacun à formellement demander la fin de l'expédition postale de l'hebdo papier. Mettez en avant la richesse du blog des experts et tout ce que cet outil peut apporter au quotidien à chacun d'entre nous !!!
Ce sera à coup sûr un succès et un exemple pour les autres secteurs.
Au delà de cet épisode malheureux, nous sommes tous confrontés à la même incompétence à la même ignorance et au même égoisme de tous nos élus, qu'ils soients locaux, départementaux, régionaux, nationaux ou européens,de droite ou de gauche. Ils s'arrogent tous les droits de faire n'importe quoi, de dépenser sans compter, à quoi bon s'en faire, il suffira de taxer un peu plus ceux qui travaillent véritablement et qui chaque jour s'investissent totalement dans leur entreprise.
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JEREMY

samedi 19 octobre 2013

tout a fait d'accord avec chantefil, aumaz, guillaume, donquichotte, JPB, & DPT , faites des économies d'échelle et profitez pleinement des avantages du net en réservant le papier à ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser le net . votre journal connait et utilise suffisamment de spécialistes marketing ou gestion pour ne pas trouver la bonne solution et faire des économies substancielles.
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Albert

dimanche 20 octobre 2013

La baisse de la TVA qui n'aura pas lieu, les subventions à la presse c'est le maintien d'une situation existante dont jusqu'à présent vous ne vous plaigniez apparemment pas, semble t il ? Quant à la hausse des tarifs postaux, la réponse est plus haut: supprimez l'envoi postal. Et hop ! Quand vous ne savez pas, vous me demandez.
Ah! j'oubliais: la suppression des envois postaux vous fera faire de considérables économies. N'oubliez pas d'en faire profiter vos abonnés.
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Maud

lundi 21 octobre 2013

Les réactions à l'appel de la Fédération de la Presse spécialisée me surprennent acr elles ne tiennent absolument pas compte des milliers de publications et journaux imprimés chaque jour à destination de centaines de milluions de lecteurs. Si le tout numérique était la solution, les éditeurs l'auraient adopté depuis longtemps.Quant aux incantations sur le mode 'ya qu'à ya qu'à', juste un rappel trés récent:le 'Pewresearch Center', organisme américain d'étude de la presse reconnu le plus pertinent ,vient de publier une étude qui démontre:'un journal choisissant le tout-internet économise 65% de ses dépenses...mais perd 90% de ses recettes!'(Sciences Po Magazine octobre 2013).Tout est dit sur les prétendus bienfaits de la martingale numérique.
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Severine

lundi 21 octobre 2013

Je n'ouvre jamais le journal papier. Porposez un offre avec/sans envoi de la version papier. Vous ferez des economies fulgurantes !!
Bien a vous
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Albert

lundi 21 octobre 2013

C'est une mauvaise habitude de regarder ce qui sefait aux USA et d'en déduire qu'il faut faire la même chose ici...Outre que cela relève d'un manque d'imagination flagrant (une incapacité à créer nos propres modèles) il faut bien remarquer que les deux peuples n'ont ni la même culture ni les mêmes habitudes ni les mêmes ..objectifs.
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Patrick Barbin

mardi 22 octobre 2013

comme tout les précédents commentaires une version en ligne me suffirait, je n'ouvre plus du tout la version papier
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WebPapier

mardi 22 octobre 2013

Le seul problème, c'est que les commentaires en faveur de la version en ligne sont ici biaisés, bien évidemment, car ils émanent de personnes qui lisent la version électronique, forcément (sinon, ils ne seraient pas arrivés ici...). Cela dit, lorsque je me suis abonné, il y avait une case à cocher pour savoir si l'on souhaitait ou non recevoir également la version papier (mais je me suis abonné récemment, le choix n'existait peut-être pas avant). Après, je suis assez d'accord avec le commentaire de Maud. Car un journal papier a un tout autre impact qu'une version électronique (en plus de l'aspect simple et pratique) : la démarche est inversée pour la version électronique, dans le sens où il faut volontairement choisir de se connecter au site (depuis un pc ou une tablette), c'est-à-dire y penser, dégager du temps pour le faire, etc... Au bout de quelques fois, les utilisateurs risquent bien d'oublier... Alors que le journal arrive directement dans la boîte aux lettres, est disponible en permanence sur le bureau sans aucune démarche, vous pouvez l'emporter partout et sa présence est un rappel permanent (sans compter que sa visibilité sert aussi de 'pub' pour le journal lui-même). Et qui pense aux lecteurs plus âgés, peu habitués au web ? Sans compter l'aspect désagréable de la lecture sur écran.
Pour moi, les 2 médias sont complémentaires, pas opposés (le web permettant d'approfondir certains points ou d'échanger par le biais du forum, par exemple). Laisser le choix me parrait bien mais supprimer le papier me parait une erreur. Dans quelques années, tout le monde risque d'avoir oublié l'existence du journal, s'il passe en version 100% numérique. C'est probablement ce qui explique la perte de recette dans l'étude américaine (allié au fait que les gens payent plus difficilement, et surtout veulent payer moins cher, pour du numérique, en particulier en France...).
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JEREMY

mardi 22 octobre 2013

on peut toujours regretter de vivre au XVIe siècle, avec le web, mais il vaut mieux s'y adapter.Autrefois, on faisait les bilans comptables avec un crayon(vive la gomme en cas d'erreur) et lustrine au bras.....l'argument selon lequel la version papier est préférable sous prétexte que pour, se servir d'un PC, il faut y 'penser', dégager du temps ne tient pas la route. Un journal, on doit également 'l'ouvrir' et le parcourir. L'emporter partout ? J'ai rarement vu un pro ou un ami lecteur,avec 'l'hotellerie' sous le bras. Quant au rappel permanent, avec le web, il suffit d'imprimer les articles qui vos intéressent (halte au gaspi). Enfin, la lecture sur écran n'est pas si désagréable pour les presbytes (lecteurs plus âgés), favorisant une sélection plus rapides de ses centres d'intérêt et également beaucoup plus écologique (merci pour le co2) Ne pas oublier que ce 'journal' concerne essentiellement des professionnels qui n'ont pas tous l'âge de la retraite et normalement familiarisés avec le web. Pour l'instant, en France nous avons le beurre et l'argent du beurre : version papier et web. A choisir, pour la survie de ce très bon outil d'information, je choisis le web, à moindre coût,quitte à augmenter le prix des abonnements papier pour les irréductibles.Les lapalissades selon lesquelles les commentaires sont ici 'biaisée' (donc littéralement faussés) sont plutôt superfétatoires, rien ne vous empêche d'écrire au journal.
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AuMaz

mardi 22 octobre 2013

Pour suivre la remarque de Jeremy, je pourrais ajouter quelques éléments : l'email quotidien contient les titres qui ensuite sont développés sur le site WEB et dans l'hebdomadaire.

Le journal pourrait prendre exemple sur MIDI OLYMPIQUE qui a résolu la question. Le papier existe mais est plus cher. La version tablette ou pc du magazine est à l'identique, l'avantage c'est que le magazine peut être consulté avec une liseuse et téléchargé ce qui permet de le consulter n'importe où, sans connexion, comme un journal.
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VL

mardi 22 octobre 2013

Comme d'habitude, sur les forums et les commentaires, tout cela fini en attaques personnelles après une dizaine de posts... Et comme toujours, de la part d'individus qui ne comprennent même pas le sens d'un texte. Mais le but est peut-être juste d'insulter les gens (on appelle ça des trolls, sur les forums) ? J'espérais que ce genre de personnes n'était pas présentes sur des forums professionnels, mais visiblement si...
WebPapier développait un point de vue intéressant sur l'intérêt de la version papier et la complémentarité des 2 versions (web et papier). De plus, sa remarque sur le biais dans les commentaires qui penchent vers le tout web est parfaitement justifié, puisque ne parlent ici que les gens qui ont lu la version web (même s'ils lisent aussi l'autre version, en tout cas ne s'expriment pas ici ceux qui ne lisent que la version papier). Et cet intervenant ne me semble pas si rétrograde que ça, puisque justement, il a lu la version web (sinon il ne serait pas ici...). Donc, si tant est que JEREMY ne soit pas juste un troll (bénéfice du doute), il serait bien avisé de lire un peu mieux les commentaires des autres intervenants, en essayant de comprendre ce qu'ils disent, au lieu de se moquer d'eux (voire de les insulter). Cela serait plus utile au débat, qui parle de la survie de notre presse professionnelle, quand-même... Si j'en crois WebPapier, en tout cas, lors de l'abonnement, le choix est laissé de recevoir ou non la version papier, ce qui me parait de nature à contenter tout le monde, non ? Par contre, effectivement, il pourrait y avoir un surcoût pour recevoir la version papier (compréhensible, puisque le coût de fabrication et de livraison est supérieur à celui de la version web). Mais je crois que le fond du problème est bien celui soulevé plus haut par DonQuichotte : mettre autant que possible des bâtons dans les roues à tout ce qui permet aux gens d'être informés et de faire front, si nécessaire, contre des mesures inadaptées ou au service d'intérêts privés bien défendus (voir par exemple les normes d'accessibilité 2015 des lieux publics, qui permettent à de grands groupes de 'nettoyer' à peu de frais la concurrence, que ce soit dans notre secteur ou pour les commerces indépendants en général... Car en quoi le fait de provoquer la fermeture et la ruine de centaines de petits établissements va-t-il améliorer la situation des handicapés ? Par contre, facile de deviner à qui va profiter ces fermetures...).
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VL

mardi 22 octobre 2013

Le remarque de AuMaz est nettement plus constructive que celle de JEREMY... Une version papier + chère et une version électronique téléchargeable pour consultation sur tablette sans connexion semble effectivement une bonne idée.
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JEREMY

mardi 22 octobre 2013

Il semblerait que VL ait une dent contre moi! Il ferait mieux de relire mes commentaires, je n'ai rien dit d'autre, avec humour certes (le sel de la vie) qu'une bonne solution était d'augmenter le prix des abonnements papier. Mon analyse mérite t'elle de me voir qualifié de troll ? Un être surnaturel d'origine scandinave (folklore), peu amical, voire dangereux pour les humains, naïf & malfaisant ! Est-ce vraiment le terme approprié, surtout lorsque l'on ne prend pas le temps nécessaire pour comprendre l'autre. VL n'a certainement pas bien lu mes commentaires. Où voit il donc des insultes, attaques personnelles et moqueries dans mes propos ? Ce n'est pas en restant au ras des pâquerettes qu'on fera avancer le débat.Mes propos ne sont en aucune manière désobligeants (on ne peut en dire autant des siens). VL, rien d'original dans les vôtres,si ce n'est un soupçon d'aigreur mal orientée. De plus, votre conclusion sur les fermetures éventuels d'établissements mal adaptés aux handicapés est hors de débat, pour le moins farfelu !
Auriez-vous également une dent contre cette catégorie de citoyens ? La discourtoisie irait-elle de pair avec un certain manque de bienveillance envers les autres ? Ce n'est pas ainsi que la profession s'en sortira dans la conjoncture actuelle.
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Anna

mardi 22 octobre 2013

Bon, là, on s'éloigne un peu.Revenons au sujet de ce passionnant débat(je n'ai jamais vu un article du journal susciter autant de réactions).L'avenir de la presse professionnelle, celle que nous lisons tous peu ou prou dans l'exercice de nos métiers, ce qui fait du monde.Si j'ai bien compris, les décisions gouvernementales de restreindre l'aide publique aux titres qui font de l'information politique et générale va se traduire par un accroissement de charges sur les éditeurs de la presse pro. Un comble:on pénalise ceux qui travaillent en rendant plus difficile l'accès au savoir et à l'innovation.Aussi, comme on nous le demande, autant essayer d'attirer l'attention de nos politiques sur ce sujet qui en vaut bien d'autres, avant que le journal imprimé ne devienne un produit de luxe réservé à une minorité financièrement favorisée, le numérique devenant lui aussi trés cher, car l'information gratuite n'existe oas. A moins de reconnaître qu'elle ne vaut rien,mais il s'agit d'un autre débat.
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VL

mardi 22 octobre 2013

JEREMY était donc bien un 'troll'. Je ne lui donnerai pas la satisfaction de lui répondre, puisqu'il n'est justement là que pour provoquer un conflit. Ceci clot pour moi cette discussion. C'est super, le web et sa 'liberté d'expression' : quel que soit le sujet, ça part systématiquement en vrille après une dizaine d'interventions... Aucun intérêt !
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AuMaz

mardi 22 octobre 2013

VL, je suis plutôt modéré mais objectivement je ne vois pas en quoi Jeremy est un troll.

Je rejoins Anna, restons sur le coeur du débat
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JEREMY

mardi 22 octobre 2013

Anna, vous avez totalement raison, le verbiage tendance stupidovéneneux, ni la philosophie ne font avancer le débat. Laissons à VL l'obsession de la discussion partant systématiquement en vrille. Totalement d'accord avec vous qu'un journal sérieux version internet ou papier ne saurait perdurer avec la gratuité.Mais, je ne pense pas que que Christian Bruneau ou les internautes n'ait réellement soulevé ce problème.Dans tous les cas de figures, option papier, web, papier et web, les abonnements continueraient à être payants.Mais si un certain nombre d'internautes dont nous sommes se contentaient de la version web, il est évident que notre journal ferait des économies substantielles, étant donné que le papier, les frais d'impression et le routage ne sont pas gratuits, tant s'en faut.Vu le coût induit de l'abonnement pour tous (le même), la version papier ne serait nullement réservée à une minorité financièrement favorisée. En fait les internautes qui se contenteraient du web permettraient au journal de faire des économies d'échelle intéressantes.Par contre, il est bien évident que l'aide publique se doit d'aider les titres à continuer leur mission d'information.Je vous laisse car mon piano m'appelle.
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AuMaz

mercredi 23 octobre 2013

Nous avons aujourd'hui en France au moins 2 journaux qui se sont donné les moyens d'une indépendance :

- Le Canard Enchaîné, qui ne vit que des abonnements et des ventes au numéro, et qui pour l'instant a décidé de ne pas franchir le pas du numérique.
- Médiapart, lui complètement en ligne, qui vit aussi de ses abonnements.

Ces 2 journaux sont parmi les rares qui sortent des « affaires » ou des dossiers d’informations sans complaisance pour quiconque.

J’achète régulièrement le canard en kiosque et je me suis abonné à Médiapart donty je ne partage pas loin de là le parti pris. Mais j’estime souhaitable que ce type de média existe et fasse son travail.

Dans le cadre de la presse professionnelle, je pense qu'elle peut vivre sans aide car il est de l’intérêt d'une profession d'être informée et il est logique d'en payer le prix. La diffusion numérique permet de minimiser une partie des coûts et donc de maintenir la qualité de l’information.

Les abonnements des professionnels devraient donc suffire à faire vivre le journal. La partie publicité ou promotionnelle venant mettre du « beurre dans les épinards ».

Ce modèle est vertueux car il garantit de plus l’indépendance de l’information.
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Albert

mercredi 23 octobre 2013

Soyez tranquilles, notre bonne presse professionnelle aime à se faire peur! Mais finalement elle est très prospère, un peu encroutée mais prospère et n'a rien de comparable avec la presse d'information générale. Mr Bruneau veille au grain.... Dormez braves gens les vrais problèmes ne sont pas là: pensez à vos actions commerciales pour développer votre chiffre d'affaires, respectez votre personnel pour le fidéliser, faites des produits hôteliers de qualité, abandonnez l'idée stupide que baisser les prix fait venir des clients et tout ira bien.
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Anna

jeudi 24 octobre 2013

Je ne comprends vraiment pas le goût puéril de la polémique que cultivent certains intervenants.S'ils n'ont rien à dire('faites des produits de qualité!!')il vaut mieux qu'ils fassent autre chose.D'autant que ces doctes penseurs n'expriment jamais rien sur les questions professionnelles qui nous préocuppent tous. Ceci dit, je maintiens que l'accès au savoir par la presse est vital pour l'évolution de la profession, et qu'il vaut mieux qu'elle puisse remplir son rôle sans entraves.Et j'ajoute que je lui souhaite de rester prospère, ce qui semble déplaire à certains.

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