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Les dates sont définitives. Les 25 et 26 juin, l'Umih tiendra à Paris ses premières assises. Qu'attendez-vous de ces deux jours de travaux ? Est-ce un mini congrès ?
Roland Héguy : Je voudrais d'abord revenir sur l'élément déclencheur. C'est votre enquête, Ifop/L'Hôtellerie-Restauration, qui, l'an dernier, nous a permis de constater que seulement la moitié des entreprises du secteur adhérait à un syndicat. Or, nous avons besoin de toute la force vive du terrain pour avancer. Beaucoup de chefs d'entreprise ne mesurent pas tout le travail effectué au quotidien, sur le terrain, auprès des pouvoirs publics, des politiques, par les organisations professionnelles. Nous devons impérativement expliquer ce que nous faisons. Vous savez, si nous n'avions pas bataillé, la TVA serait sans doute à 14%. Il faut absolument que les gens saisissent l'importance du syndicalisme patronal et viennent enrichir le syndicat de leurs compétences. Dès lors, nous avons décidé d'organiser un rassemblement qui nous permettra chaque année de pendre le temps de réfléchir aux grands enjeux qui concernent l'Umih et la profession et donne l'occasion à ceux qui le souhaitent de se mobiliser davantage et de prendre part encore plus activement à la vie de l'Umih. Le thème 2012, vous l'aurez compris, c'est la « re-syndicalisation ». Comment recruter de nouveaux adhérents ? En amont, nous avons déjà fait parvenir deux questionnaires, l'un destiné aux adhérents, l'autre aux dirigeants départementaux, en leur demandant leur opinion et leurs besoins. Les résultats de cette enquête vont servir de base de réflexion les 25 et 26 juin. Ces assises n'ont rien d'un mini congrès. C'est un moment d'échanges. Le congrès, c'est le bilan de l'année écoulée. En revanche, nous allons présenter au moment du congrès les réponses et les moyens à mettre en oeuvre qui seront issues des assises.
Vous venez de signer plusieurs partenariats. Quels sont vos objectifs ?
R. H. : Apporter du concret aux adhérents ! Nous avons signé avec Clé Vacances et l'Agence nationale pour les chèques-vacances. Nous souhaitons le développement des chèques pour nos nos salariés mais également pour les clients des entreprises que nous représentons. Nous avons aussi finalisé un partenariat avec la Fédération française du bâtiment. La profession doit faire face aux travaux d'accessibilité, à de nombreux investissements. Demain, il y aura le développement durable. La FFB est constituée comme nous, par départements. Son organisation est similaire et elle couvre un secteur dont la photographie est identique à notre secteur en termes d'entreprises et de salariés. Nous ne pouvons que nous comprendre. L'idée est qu'il y ait désormais un dialogue entre les corps de métiers dans les départements. En janvier 2012, nous avons ratifié une convention de partenariat nationale avec les Restos du Coeur, qui permet d'organiser la collecte et la redistribution permanente des produits alimentaires non périssables et des dons de matériels au profit de l'association créée par Coluche. C'est un dossier qui nous est cher à Hervé Bécam et moi-même. Ce partenariat permettra à l'Umih de marquer sa volonté d'être un acteur d'une société plus solidaire et plus généreuse et de lutter par ailleurs contre le gaspillage qui nous est souvent imposé.
Le livre Blanc de l'Umih, édition 2012, est sorti. Un bon cru ?
R. H. : Comme vous le savez, ce document traduit notre volonté d'instaurer une plus grande transparence dans l'action de notre organisation. Et il nous permet de voir que beaucoup de choses ont changé en un an. Nous avons trouvé un accord avec la Spre, les tous petits hôtels ont pu bénéficier d'un échelonnement des travaux incendie… Nous voulions un outil pratique qui puisse présenter nos actions et leurs évolutions. C'est chose faite. Cette année, nous avons rajouté l'organigramme des élus, des services, la liste des départements.
Un mot sur les Maîtres Restaurateurs ?
R. H. : Nous sommes en train de travailler avec Atout France pour mettre ne place une communication, des référencements, un plan d'hébergement sur la toile. Nous avons une réunion le 14 juin et pourrais vous dire plus après.
Roland Héguy : Je voudrais d'abord revenir sur l'élément déclencheur. C'est votre enquête, Ifop/L'Hôtellerie-Restauration, qui, l'an dernier, nous a permis de constater que seulement la moitié des entreprises du secteur adhérait à un syndicat. Or, nous avons besoin de toute la force vive du terrain pour avancer. Beaucoup de chefs d'entreprise ne mesurent pas tout le travail effectué au quotidien, sur le terrain, auprès des pouvoirs publics, des politiques, par les organisations professionnelles. Nous devons impérativement expliquer ce que nous faisons. Vous savez, si nous n'avions pas bataillé, la TVA serait sans doute à 14%. Il faut absolument que les gens saisissent l'importance du syndicalisme patronal et viennent enrichir le syndicat de leurs compétences. Dès lors, nous avons décidé d'organiser un rassemblement qui nous permettra chaque année de pendre le temps de réfléchir aux grands enjeux qui concernent l'Umih et la profession et donne l'occasion à ceux qui le souhaitent de se mobiliser davantage et de prendre part encore plus activement à la vie de l'Umih. Le thème 2012, vous l'aurez compris, c'est la « re-syndicalisation ». Comment recruter de nouveaux adhérents ? En amont, nous avons déjà fait parvenir deux questionnaires, l'un destiné aux adhérents, l'autre aux dirigeants départementaux, en leur demandant leur opinion et leurs besoins. Les résultats de cette enquête vont servir de base de réflexion les 25 et 26 juin. Ces assises n'ont rien d'un mini congrès. C'est un moment d'échanges. Le congrès, c'est le bilan de l'année écoulée. En revanche, nous allons présenter au moment du congrès les réponses et les moyens à mettre en oeuvre qui seront issues des assises.
Vous venez de signer plusieurs partenariats. Quels sont vos objectifs ?
R. H. : Apporter du concret aux adhérents ! Nous avons signé avec Clé Vacances et l'Agence nationale pour les chèques-vacances. Nous souhaitons le développement des chèques pour nos nos salariés mais également pour les clients des entreprises que nous représentons. Nous avons aussi finalisé un partenariat avec la Fédération française du bâtiment. La profession doit faire face aux travaux d'accessibilité, à de nombreux investissements. Demain, il y aura le développement durable. La FFB est constituée comme nous, par départements. Son organisation est similaire et elle couvre un secteur dont la photographie est identique à notre secteur en termes d'entreprises et de salariés. Nous ne pouvons que nous comprendre. L'idée est qu'il y ait désormais un dialogue entre les corps de métiers dans les départements. En janvier 2012, nous avons ratifié une convention de partenariat nationale avec les Restos du Coeur, qui permet d'organiser la collecte et la redistribution permanente des produits alimentaires non périssables et des dons de matériels au profit de l'association créée par Coluche. C'est un dossier qui nous est cher à Hervé Bécam et moi-même. Ce partenariat permettra à l'Umih de marquer sa volonté d'être un acteur d'une société plus solidaire et plus généreuse et de lutter par ailleurs contre le gaspillage qui nous est souvent imposé.
Le livre Blanc de l'Umih, édition 2012, est sorti. Un bon cru ?
R. H. : Comme vous le savez, ce document traduit notre volonté d'instaurer une plus grande transparence dans l'action de notre organisation. Et il nous permet de voir que beaucoup de choses ont changé en un an. Nous avons trouvé un accord avec la Spre, les tous petits hôtels ont pu bénéficier d'un échelonnement des travaux incendie… Nous voulions un outil pratique qui puisse présenter nos actions et leurs évolutions. C'est chose faite. Cette année, nous avons rajouté l'organigramme des élus, des services, la liste des départements.
Un mot sur les Maîtres Restaurateurs ?
R. H. : Nous sommes en train de travailler avec Atout France pour mettre ne place une communication, des référencements, un plan d'hébergement sur la toile. Nous avons une réunion le 14 juin et pourrais vous dire plus après.
Publié par Propos recueillis par Sylvie Soubes
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