L'intéressant défi de Karine et André Dalmas

La Bernerie-en-Retz (44) Après Le Gascon à Rennes et L'Aubergade à Châteaugiron, troisième affaire pour le couple en Pays de la Loire, au château de la Gressière.

Publié le 19 septembre 2014 à 13:13

L'hiver dernier, Karine et André Dalmas ont investi le château de la Gressière à la Bernerie-en-Retz (44), village de 2 500 habitants situé à 45 km de Nantes. Ils se sont installés dans un domaine historique datant du Xe siècle dominant la baie de Bourgneuf. Séduit par le lieu unique, le couple, désormais gérants associés, ne sous-estimait pas l'ampleur de la tâche qui l'attendaient à leur arrivée.

Deux mois de travaux dans un premier temps (planchers, électricité, mobilier) pour une réouverture le 4 février dernier avec treize chambres (à ce jour en 2 étoiles avec la volonté d'en gagner une de plus d'ici 2015), salle de restaurant (40 à 50 couverts par jour, pour un ticket moyen de 25 €), espaces pour séminaires. L'envie ? "Que ce château un peu à l'abandon soit autonome" souligne Karine Dalmas. "Fidéliser une clientèle de séminaires et fêtes de famille, et aussi pour le restaurant", ajoute son époux. Enfant, cet Albigeois rêvait de "faire cuisinier". Et après un parcours chez lui, il a découvert la Bretagne dont son épouse est originaire. Ils ont donc eu deux affaires, Le Gascon à Rennes (35) et L'Aubergade à Châteaugiron (35), puis Karine Dalmas a pris du temps pour le consacrer à leur fille. Désormais, tout juste passé le cap de la quarantaine, ils s'offrent ce nouveau challenge motivant.

"On sait que rien ne sera facile et il y aura encore des mois de travaux pour doubler le nombre de chambres, transformer le barnum saisonnier en salle en dur pour accueillir séminaires, journées d'études, mariages et fêtes de famille, mais aussi une clientèle de particuliers du mardi soir au dimanche midi", précise Karine Dalmas.

"Les gens ont oublié qu'il y avait un restaurant. On veut faire une cuisine du marché avec une pointe du Sud-Ouest [à l'image d'un cassoulet aux cocos de Paimpol]. Une cuisine faite maison et selon le marché, sans volonté de haute gastronomie mais capable de fidéliser des clients locaux", insiste André Dalmas, qui avoue "aimer changer les plats, suggérer selon les achats du jour".



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